Des chercheurs développent un masque qui devient fluo au contact du coronavirus

Doté de capteurs spécialisés, des chercheurs de Harvard et du Massachusetts Institute of Technology (MIT) ont mis au point un masque de protection capable de détecter la présence du coronavirus en devenant fluo.

Actuellement en phase de test, un nouveau masque pourrait constituer un outil décisif dans la lutte contre le coronavirus, en permettant de le détecter plus simplement et rapidement que les tests actuels. En effet, ce dernier est doté de capteurs constitués de matériel génétique (ADN et ARN) réagissant aux coronavirus.

D’après l’équipe de chercheur l’ayant mis au point, le matériel qui compose le masque, lyophilisé sur le tissu, peut rester stable à température ambiante pendant plusieurs mois, permettant ainsi au masque de conserver son efficacité durant une longue période.

?️ — Si la technologie s’avère efficace, elle pourrait remédier aux défauts associés à d’autres méthodes de dépistage comme la vérification de la températurehttps://t.co/Rcy86dQnyb#coronavirus #masques #MIT #HarvardHealth #recherche

— Business Insider France (@bifrance) May 15, 2020

D’après Jim Collins, l’un des inventeurs de ce masque : « Lorsque nous rouvrirons nos voies de communication, il pourrait être utile dans les aéroports, aux contrôles de sécurité et lorsque nous attendons de prendre l’avion. Vous ou moi pourrions l’utiliser sur le chemin du travail. Les hôpitaux pourraient l’utiliser aussi pour les patients qui arrivent ou qui attendent dans la salle d’attente, afin d’effectuer un dépistage préalable des personnes infectées », a-t-il déclaré à Business Insider US.

Harvard et le MIT ont créé un masque qui devient fluo au contact du Covid-19 ils sont forts et créatifs ?????https://t.co/YJa7nLGD8W

— youmageoge (@youmageoge1) May 15, 2020

Lui et son équipe sont plus que confiants concernant le succès de cette invention. Notamment car les chercheurs ont déjà mis au point ces dernières années des capteurs pouvant détecter les virus à l’origine du SRAS, de la rougeole, de l’hépatite C, de la grippe et du virus du Nil occidental.

D’après Jim Collins, le projet n’en est qu’à ses débuts, mais les résultats sont prometteurs. L’équipe espère démontrer que le concept fonctionne dans les prochaines semaines. « Une fois que nous en serons à ce stade, il s’agira de mettre en place des essais avec des personnes susceptibles d’être infectées, pour voir si cela fonctionne dans le monde réel », explique Jim Collins.

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