Cynthia Hayaer arrivera-t-elle à adopter ce chien abandonné ? La Lilloise, qui a voulu faire les choses dans les règles, se heurte à la Ligue Protectrice des Animaux du Nord de la France. Elle a appris que l’association voulait euthanasier l’animal. Elle souhaite évidemment retarder cette échéance pour avoir le temps de se retourner contre celle-ci.
Entre Cynthia Hayaer et Lycos, un chien trouvé le 26 janvier dernier dans le quartier Vauban à Lille, une connivence est née et la jeune femme n’a qu’un seul vœu, adopter l’animal. Et elle est prête à se battre pour lui offrir un avenir meilleur, et empêcher qu’il soit euthanasié.
Elle apprend qu’il devra être euthanasié le 8 février prochain
Lorsque Cynthia a rencontré Lycos, le 26 janvier dernier, il était avec un petit bichon et tous deux circulaient dangereusement entre les véhicules, rapporte France 3 Hauts-de-France. Craignant pour leur vie, la Lilloise accompagnée de sa sœur a essayé de les sauver.
La Ligue Protectrice des Animaux du Nord de la France (LPA – NF) a récupéré le petit bichon que les deux sœurs avaient réussi à capturer. Mais l’autre chien, un croisé labrador que les deux sœurs ont baptisé Lycos, ne s’est pas laissé faire. Alors les deux femmes ont décidé de revenir chaque jour pour tenter de l’apprivoiser. Et cela a marché. « On lui a proposé des friandises alors il a commencé à venir vers nous. Petit à petit, on voyait qu’il était moins craintif. On l’a promené, on a joué, il était très câlin », raconte Cynthia, qui a même réussi à ramener le chien chez elle pour mieux s’en occuper.
Désireuse de « faire les choses dans les règles », Cynthia a demandé à la LPA-NF si Lycos était recherché par ses propriétaires, leur faisant part de son désir de l’adopter dans le cas contraire. On lui a expliqué que l’animal devait être récupéré et emmené à la fourrière durant 8 jours. Elle ne pourrait alors rien entreprendre, et pas même pas lui rendre visite, avant la fin de cette période. Mais ce mercredi 1er février, en contactant de nouveau la LPA-NF pour avoir des nouvelles de Lycos, on lui a expliqué que le chien avait essayé de mordre. Par conséquent, il devait être euthanasié le 8 février prochain.
L’association assure qu’il n’a jamais été question d’euthanasier l’animal
Pour Cynthia, qui confirme que le chien n’a jamais été agressif durant les 6 jours où elle ou sa sœur l’ont approché, c’est un véritable coup de massue. D’autant plus que la LPA-NF lui avait assuré que pour euthanasier un chien, il fallait que celui-ci soit extrêmement agressif.
Elle décide alors de remuer ciel et terre pour sauver la pauvre bête. Elle propose d’envoyer des images de Lycos, pour montrer son bon caractère, mais l’association refuse catégoriquement de les voir. Elle frappe alors à toutes les portes, contactant une avocate spécialisée dans le droit des animaux, plusieurs associations ainsi que la mairie de Lille. Ce qu’elle veut dans un premier temps, c’est obtenir un sursis pour avoir le temps de se retourner. Elle estime par ailleurs que l’association ne lui a « pas donné sa chance » et certifie que si Lycos était dangereux, elle n’aurait jamais voulu l’adopter. « On a créé un lien très très fort avec lui. Il est reconnaissant et sensible. C’est un chien adorable », plaide la jeune femme, qui a même lancé une pétition en ligne pour sauver Lycos.
Contacté par nos confrères, un responsable de la LPA-NF a indiqué, le 4 février dernier, qu’il n’avait jamais été question d’euthanasier Lycos, cela étant uniquement réalisé en cas de « recours extrême ». « La date du 8 février correspond juste à l’échéance légale à partir de laquelle le chien appartient à la LPA », a-t-il précisé. Ce responsable doit entrer en contact avec Cynthia Hayaer ce lundi, afin de déterminer dans quelles conditions Lycos pourrait éventuellement être adopté. Quant au petit bichon, il peut quant à lui être adopté dès maintenant.
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