Dans la nuit du 29 novembre, au CHU de Caen (Calvados), un SOS a été lancé à l’initiative des médecins. Leur cri d’alarme : dénoncer les conditions de travail, le manque d’effectifs et la détresse du personnel, ainsi que le relate Le Parisien.
Pour ce faire, le SOS a été réalisé en allumant vendredi soir vers 18 heures, une centaine de fenêtres judicieusement choisies sur 8 étages de l’hôpital. Ce SOS a pu être vu par de nombreux automobilistes depuis le périphérique caennais.
Cet événement s’inscrit au sein d’une longue liste d’actions déjà menées par le personnel hospitalier de la ville. Outre la longue grève des urgentistes, les manipulateurs radio étaient également en grève la veille. Ce vendredi, des tracts avaient par ailleurs été distribués sur le marché de la ville.
Le Dr Youssef Oulkhouir, pneumologue au CHU de Caen, explique la démarche : «Cette action symbolique dénonce la situation actuelle de tous les hôpitaux publics. Elle a mobilisé une grande partie du personnel médical et a concerné des lieux de consultation et des bureaux médicaux. Elle n’a eu aucun impact sur les patients hospitalisés. Le moment a été choisi à une heure où le périphérique qui longe l’hôpital est saturé afin de permettre une visibilité par le public. Nous aurions aimé qu’elle dure, mais les lumières ont été éteintes progressivement par l’institution.»
Le personnel du CHU a décidé de répondre présent à l’appel national à la grève ce jeudi 5 décembre. Lors de l’assemblée générale, qui devra se tenir ce même jour, une prochaine journée d’action est d’ores et déjà prévue pour le mardi 17 décembre.
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