La direction du Moulin Rouge a exclu jeudi tout « acte malveillant » après la chute des ailes du célèbre bâtiment parisien et assure que l’incident a été « évidemment » causé par un « problème technique ».
« Sur le site en lui-même, on a une surveillance 24 heures sur 24, notamment sur les toitures, avec présence humaine. On sait déjà que ce n’est pas un acte malveillant, c’est évidemment un problème technique », a déclaré à la presse Jean-Victor Clerico, directeur général du mythique lieu de nuit parisien.
Le préfet de police de la capitale, Laurent Nuñez, a pour sa part indiqué sur TF1 que « des architectes de sécurité de la préfecture de police » se sont rendus sur place, sans autre précision dans l’immédiat.
Jeudi matin, des barrières ont été mises en place autour de l’entrée de l’établissement mais la rue n’était pas bloquée et un camion benne a enlevé les pales, a constaté une journaliste de l’AFP. L’opération de déblayage a pris fin vers 8h35.
« C’est la première fois qu’un accident de ce type se produit depuis sa création le 6 octobre 1889 », a précisé à l’AFP le Moulin Rouge. Le seul accident grave intervenu dans le temple mondial du cancan est un incendie dû à des travaux en 1915, selon le cabaret, qui avait dû alors fermer pendant neuf ans.
Son directeur général a toutefois assuré que cet accident n’aura « aucune conséquence » sur la programmation du cabaret. « Le Moulin Rouge sera ouvert ce soir pour accueillir nos spectateurs, il n’y a aucun changement », a certifié M. Clerico.
Mélange de bois, de métal et d’aluminium, les ailes avaient été refaites à neuf il y a environ vingt ans pour les « alléger », a expliqué M. Clerico. La dernière visite de maintenance remonte au 20 mars, indique la direction.
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