ENTRETIEN – En novembre 2023, Claire Geronimi est victime d’un viol commis par un étranger en situation irrégulière. Un an plus tard, elle lance l’association et podcast « Éclats de femmes » pour aider les victimes de ces agressions. Le 9 février, elle annonçait dans Le Journal du Dimanche rejoindre l’Union des Droites pour la République (UDR). Dans un entretien accordé à Epoch Times, elle explique pourquoi.
Epoch Times : Pour quelles raisons avez-vous décidé de rejoindre le parti d’Éric Ciotti ?
Claire Geronimi – En m’engageant aux côtés d’Éric Ciotti, j’ai souhaité poursuivre les actions que je mène pour aider les femmes victimes d’agressions de rue au-delà de l’association que j’ai créée « Éclats de femmes » et de porter ce sujet à l’échelle nationale pour faire bouger les lignes.
J’entends défendre les femmes en rappelant l’impact de l’immigration sur leur quotidien. On sait que 60 % des viols dans les transports en commun sont commis par des étrangers. C’est inacceptable ! Je constate qu’Éric Ciotti ainsi que les députés UDR ont vraiment pris le sujet à bras-le-corps. La prise en compte des enjeux régaliens m’a vraiment motivée à rejoindre ce parti.
Mais au-delà du régalien, je dirais que la place accordée aux entrepreneurs par Éric Ciotti a aussi joué un rôle dans mon choix de rejoindre l’UDR. Je suis moi-même une cheffe d’entreprise. J’ai une marque dans le textile et déplore que les entrepreneurs ne soient pas du tout valorisés en France. Mon entreprise fabriquait du made in France à 100 %, mais malheureusement, j’ai été dans l’obligation de délocaliser en raison des trop nombreuses contraintes administratives imposées par l’État.
Avec Éric Ciotti, je vais pouvoir défendre toutes ces PME noyées sous les normes et faire en sorte qu’elles soient revalorisées.
Cet engagement politique va-t-il vous aider à vous reconstruire ?
Non, toutes les démarches que je fais depuis ce qui m’est arrivé ne concerne pas seulement ma personne, mais l’ensemble des femmes. Mon histoire est une chose, mais depuis que je prends la parole, mon objectif est vraiment de venir en aide à toutes les femmes.
Tout en étant vice-présidente de l’UDR, allez-vous poursuivre l’activité de l’association « Éclats de femmes » ?
Oui, totalement. Le but est de continuer à développer cette association apolitique. Il s’agit d’aider et d’accompagner toutes les victimes, peu importe leurs opinions politiques.
Nous proposons par exemple des cours de self-défense au public et en entreprise et d’autres actions pour soutenir au mieux les victimes. À titre personnel, je n’avais pas été soutenue par d’autres associations à l’époque.
Nous entendons venir en aide sans jugement. Il n’y a pas d’agressions moins importantes que d’autres. En ce moment, j’accompagne, avec une équipe d’avocats et de psychologues, une victime qui s’est fait agresser par des personnes qu’elle connaissait. Nous lui donnons des conseils juridiques pour que son procès se passe dans les meilleures conditions.
En plus de cette activité, j’ai un podcast qui va justement permettre de faire connaître l’association et certaines histoires de victimes. Je m’entretiens aussi avec des professionnels.
J’ai, par exemple, sorti en début de semaine un épisode avec un professeur de self-défense pour montrer qu’il y a des techniques utiles pour pouvoir se défendre en cas d’agression parce que malheureusement, aujourd’hui, l’État ne nous protège pas.
L’actualité de ces dernières semaines a été marquée par le meurtre d’Elias (14 ans) par deux mineurs, et de Louise (11 ans) par un jeune homme de 23 ans. Comment analysez-vous cette ultraviolence chez les jeunes ?
Les actes de violence touchent effectivement de plus en plus les jeunes, vous venez de le rappeler, avec ce qui est arrivé à Elias ou à Louise. Le cas de Louise me touche encore plus puisque c’est une petite fille de 11 ans qui s’est fait tuer par un jeune de 23 ans.
Il y a aujourd’hui, un vrai problème d’éducation. Nous n’arrivons plus à contrôler certains jeunes. L’assassin de Louise, Owen L. en est le parfait exemple. Il l’a tuée à la suite d’une partie de jeu vidéo. C’est scandaleux. La frontière entre le réel et le virtuel n’existe presque plus. Et ses parents ne l’ont pas surveillé.
Je pense qu’il y a encore beaucoup de parents qui s’occupent de leurs enfants même s’ils ont 23 ans puisqu’ils ne sont pas nécessairement indépendants financièrement. Mais il en va de même pour l’éducation. Il faut donc qu’ils s’occupent d’eux.
Ces actes de violences se multiplient. Depuis 2017, il y a eu une augmentation de 70 % des tentatives d’homicides. Je ne parle pas seulement d’immigration. Il s’agit là d’un phénomène beaucoup plus général.
Il faut pouvoir protéger tous les Français, ce sujet est vraiment très important et je compte bien le porter au sein de l’UDR.
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