Les universités américaines, Harvard en tête, occupent une fois de plus le sommet du classement de Shanghai publié jeudi, Paris-Sarclay se distinguant, avec une 12e place, comme le premier établissement d’Europe continentale.
À la première place pour la 22e année consécutive, l’université d’Harvard est suivie par deux autres universités américaines Stanford et MIT, dans ce classement mondial des meilleurs établissements d’enseignement supérieur, réalisé depuis 2003 par le cabinet indépendant Shanghai Ranking Consultancy.
Cambridge et Oxford, en Grand-Bretagne, occupent les 4e et 6e places du classement dont les dix premières places sont entièrement accaparées par des universités anglo-saxonnes. Vingt-cinq établissements français figurent dans les 1000 premières places dont dix-huit dans le Top 500.
La France au troisième rang mondial
Classé dans le Top 20 depuis 2020, l’université de Paris-Saclay a gagné trois places pour se positionner en 12e position et « atteint la meilleure position enregistrée par un établissement français depuis la création du classement », se félicite dans un communiqué le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. « Elle permet à la France de conserver pour la cinquième année consécutive son troisième rang mondial, sur la base du nombre d’établissements dans le Top 20 », ajoute le ministère.
« Jamais une université française n’avait été si bien classée », s’est félicité le président Emmanuel Macron sur le réseau social X, voyant dans les résultats des établissements français « la reconnaissance des acteurs académiques français à l’international ».
Trois autres établissements français classés dans le Top 100 et enregistrent une nette progression par rapport à 2023 : l’université Paris Sciences Lettres (33e ; +8 places), la Sorbonne Université (41e ; +5 places) et Université Paris Cité (60e ; +9 places).
« C’est la confirmation du succès des nouveaux modèles d’universités françaises et de l’impact des financements de la loi de programmation de la recherche et de France 2030 », un vaste plan d’investissements annoncé voici trois ans, a estimé le chef de l’État français dans son message.
« Bonne nouvelle »
La France « est la troisième nation du classement de Shanghai, sur la base du nombre d’établissements dans le top 20 », s’est réjouie la ministre de l’Enseignement supérieur Sylvie Retailleau sur X. « Cela participe à faire exister la France dans les radars internationaux. Ce classement est regardé par des étudiants de plusieurs pays, et donc, c’est une bonne nouvelle », a-t-elle aussi souligné sur France Inter.
Depuis 2003, le classement de Shanghai prend en compte six critères, dont le nombre de Nobel et médailles Fields – considérées comme le Nobel des mathématiques – parmi les étudiants diplômés et professeurs, le nombre de chercheurs les plus cités dans leur discipline ou le nombre de publications dans les revues Science et Nature. Des critères, essentiellement fondés sur la recherche et pas sur la formation, qui alimentent une partie des critiques sur ce palmarès annuel. Comme pour les éditions précédentes, plus de 2.500 établissements ont été examinés pour établir un classement des 1.000 premiers.
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