Le parquet de Paris a classé sans suite son enquête ouverte après la diffusion au printemps d’un clip de rap aux propos polémiques sur la France de Nick Conrad, déjà condamné pour un précédent titre, a-t-on appris lundi de source judiciaire.
Cette enquête avait été ouverte en mai pour « apologie de crime d’atteintes volontaires à la vie aggravées » à la suite d’un signalement du ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner.
La procédure a été classée sans suite le 23 septembre en raison d’une infraction insuffisamment caractérisée, a détaillé le parquet, confirmant une information de LCI.
« J’vais poser une bombe sous son Panthéon »
Dans un clip intitulé « Doux pays » diffusé ce vendredi 19 mai sur Youtube, le rappeur continue de cracher sa haine de la France. On entend le rappeur mettre en musique des paroles très explicites : « Je ba*se la France, ba*se la France / Jusqu’à l’agonie / Je brûle la France », « Cet hexagone, j’l’enc*le sa grand-mère », « J’vais poser une bombe sous son Panthéon », « Que dit l’autre con de Charles Trenet / N’a jamais été doux, le pays ».
Dans cette première affaire, Nick Conrad –un pseudonyme– a écopé le 19 mars de 5.000 euros d’amende avec sursis pour provocation au crime.
Dans un clip précédent, appelé « Pendez les Blancs » et diffusé en septembre 2018, il chantait dans un clip truffé de paroles de haine et de scènes d’une violence inouïe: « Je rentre dans des crèches et je tue des bébés blancs, attrapez-les vite et pendez leur parents, écartelez-les pour passer le temps, divertir les enfants noirs de tout âge petits et grands. Fouettez-les fort faites-le franchement, que ça pue la mort que ça pisse le sang !» « Pendez les tous ! Pendez les Blancs !», éructait le rappeur entre deux scènes de torture.
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