Alors qu’Un p’tit truc en plus est sur le point de dépasser la barre des 7 millions d’entrées dans les salles de cinéma, Clovis Cornillac, l’un des acteurs, se dit lui aussi « témoin » de ce succès phénoménal.
« Aucun de nous n’a fait ce film en se disant que des millions de personnes allaient le voir », a assuré Clovis Cornillac dans les colonnes du Parisien. La comédie d’Artus, sortie le 1er mai en salles, a été réalisée avec de modestes moyens et rien ne présageait un tel triomphe.
« Ce film n’a jamais été pensé, fabriqué, conçu pour être une machine de guerre sur le marché »
« Il y a une magie, des choses qui s’opèrent et qui sont bien au-delà de ce que tu peux prévoir, c’est ce qui donne aussi tout le charme et toute la force à notre métier », a souligné auprès de nos confrères Clovis Cornillac, qui interprète le rôle d’un malfrat se faisant passer pour un faux éducateur dans ce long métrage.
Même s’il atteint les niveaux d’un blockbuster, ce film mettant en scène des acteurs en situation de handicap « n’a jamais été pensé, fabriqué, conçu pour être une machine de guerre sur le marché », a encore mentionné l’acteur, soulignant le fait que ce sont les gens qui « s’en emparent ».
« Le phénomène autour du film crée quelque chose qu’aucun d’entre nous ne pouvait prévoir, et celui qui dit le contraire, c’est pipeau, parce que c’était très dur de monter le film, financièrement », mentionne au passage Clovis Cornillac.
« Et pourvu que ça dure… »
Mais pour ce dernier, le film offre avant tout une « ouverture ». « Personne n’est dupe, mais ça ouvre quand même un petit peu », a-t-il assuré, parlant de « l’effet Kiss Cool ».
Selon lui, les effets de ce succès se font ressentir à plusieurs niveaux. « Il y a des engagements, ça résonne chez les politiques », pointe-t-il, ajoutant que toutes les associations en lien avec le milieu du handicap « y feront référence », cela les aidant « à être entendues ». De même, dans les mairies et les organismes, cela « crée une petite dynamique ». « Ça ne va pas changer le monde, mais ça y contribue à son échelle miniature. Parions sur l’effet papillon », avance-t-il, rempli d’espoir.
Quant à savoir si les acteurs parlent encore de ce film entre eux, Clovis Cornillac a confié : « On échange tous les jours, comme des enfants ! C’est très agréable. Et pourvu que ça dure… »
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