Comment l’Iran vole les richesses de son peuple pour financer le terrorisme

Par Star Parker
28 octobre 2024 14:55 Mis à jour: 11 novembre 2024 22:48

L’Institut Fraser de Vancouver, au Canada, vient de publier son rapport annuel 2024 sur la liberté économique dans le monde.

Il contient beaucoup d’idées sur ce que signifie la liberté.

La liberté économique, sur laquelle se concentre l’Institut Fraser, y est d’une importance capitale et centrale. Il s’agit de voir dans quelle mesure les gens peuvent exercer eux-mêmes le contrôle sur leur vie économique.

Il est question de lois qui protègent la propriété privée, d’un système judiciaire qui tranche honnêtement les litiges, d’un pouvoir gouvernemental qui réglemente les entreprises de manière prudente et limitée, de la liberté des individus et des entreprises de faire des affaires non seulement au niveau national, mais aussi au niveau international, ainsi que du fait que le gouvernement ne déprécie pas la monnaie nationale.

L’Institut Fraser recueille des données auprès de diverses institutions internationales, mesure différents facteurs qui définissent la liberté économique et établit un indice de la liberté économique dans 165 pays dans le monde.

La corrélation entre la liberté économique d’un pays et sa prospérité, sa réussite économique est évidente.

Le revenu moyen par habitant dans les 25 % des pays où la liberté économique est la plus grande est presque huit fois plus élevé que dans les 25 % de pays où elle est la plus faible.

Singapour, qui était jusqu’à récemment le pays le plus libre du monde sur le plan économique, a un revenu annuel moyen par habitant de 88.450 dollars, selon le Fonds monétaire international.

Les États-Unis, cinquième pays le plus économiquement libre du monde, ont un revenu moyen par habitant de 85.370 dollars.

Ces données mettent également en lumière l’impact des hostilités qui se déroulent actuellement dans le monde, en particulier au Moyen-Orient.

Israël se classe au 41e rang sur 165 pays dans le classement de l’Institut Fraser sur la liberté économique, ce qui le place dans le quartile supérieur. Selon le FMI, Israël a un revenu moyen par habitant de 53.370 dollars.

L’Iran possède les troisièmes plus grandes réserves de pétrole au monde, dépassé seulement par l’Arabie saoudite et le Venezuela. Les réserves de pétrole de l’Iran sont 2,6 fois supérieures à celles de la Russie et 4,5 fois supérieures à celles des États-Unis.

Pourtant, le revenu par habitant de l’Iran n’est que de 5310 dollars, soit 10 % seulement de celui d’Israël.

Pourquoi ? Sur les 165 pays que l’Institut Fraser classe en fonction de leur liberté économique, l’Iran se situe à la 158e place. La liberté économique est pratiquement inexistante dans ce pays.

Examinons certaines composantes de l’absence de liberté économique en Iran : son système juridique est classé 143 sur 165 pays, la gestion de sa monnaie nationale est classée 135 sur 165, et la réglementation gouvernementale est classée 157 sur 165.

En fin de compte, le revenu par habitant de l’Iran représente 10 % de celui d’Israël parce que le régime iranien vole tout simplement la richesse de ses citoyens – à la fois la richesse naturelle de ses abondantes réserves de pétrole et la richesse issue de la créativité d’un peuple libre – et ce, pour financer sa perfide idéologie du meurtre et de la terreur.

L’ex-chef du Hamas, Yahya Sinwar, récemment tué à Gaza, a déclaré une fortune de 3 milliards de dollars. Ce montant provenait-il d’une startup high-tech créative ? Bien sûr que non. Il s’agit de richesses volées, dont une grande partie provenait d’Iran et était financée sur le dos des citoyens iraniens.

Dans la vidéo montrant Sinwar s’installant avec sa famille dans un tunnel souterrain à Gaza avant l’attaque meurtrière du 7 octobre contre Israël, on voit sa femme porter un sac à main Hermès Birkin d’une valeur de 32.000 dollars.

Quand on les compare aux vastes richesses naturelles de l’Iran, la richesse et la prospérité d’Israël proviennent presque entièrement de la créativité et de l’esprit d’entreprise d’une population qui jouit d’une liberté économique bien plus grande que celle dont bénéficient les citoyens iraniens.

Si l’on demandait à un Iranien ordinaire s’il est heureux de perdre des dizaines de milliers de dollars de revenus annuels pour que son gouvernement puisse financer la mort et la terreur, que dirait-il, à votre avis ?

Comment se fait-il qu’une si grande partie du monde prétendument civilisé soit si profondément confuse, que le bien et le mal soient si profondément obscurcis, que tant de gens refusent de voir ce qui se passe ?

Les opinions exprimées dans cet article sont celles de l’auteur et ne reflètent pas nécessairement celles d’Epoch Times.

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