Dans sa story Instagram, ce samedi 8 juin, l’actrice de 41 ans a exprimé sa colère face à l’indisponibilité en pharmacie d’un médicament courant, essentiel pour son fils malade.
L’amoxicilline, un antibiotique qui soigne notamment les angines bactériennes, est en pénurie depuis plusieurs mois. Si les pharmaciens avaient vivement dénoncé cette situation, l’ANSM assurait il y a six mois dans un communiqué que des boîtes d’amoxicilline et amoxicilline-acide clavulanique allaient être livrées aux grossistes répartiteurs. Force est de constater que la situation n’a pas beaucoup évolué. En témoigne le coup de gueule de Marilou Berry sur son compte Instagram ce 8 juin.
La comédienne de 41 ans, qui n’a pas sa langue dans poche, a évoqué sans détour son quotidien de maman, et a fait part de son indignation quant à l’absence du médicament essentiel pour son fils Andy en pharmacie: « On vit dans une époque incroyable… Je viens de faire cinq pharmacies pour trouver de l’amoxicilline pour mon fils. Mais j’ai de la chance parce que j’habite à Paris et qu’il y a une pharmacie tous les trois mètres. Comment on fait, sinon ? », a-t-elle questionné.
Des molécules premières fabriquées en Chine
Dans sa story, l’actrice a donné quelques pistes de réflexion pour expliquer les pénuries du médicament depuis un an: « On a un système de santé en France, qui fait qu’on paye les médicaments très peu chers. L’industrie trouve que ça ne rapporte pas assez d’argent, surtout sur des médicaments aussi basiques que ceux-là, qui se vendent si peu cher. Du coup, les stocks sont d’abord vendus aux pays qui achètent plus cher », relève la fille de Josiane Balasko. « Et puis nous, éventuellement, à la fin, on récupère ce qu’il y a, en dernier. Et voilà, c’est pour ça qu’on n’a plus l’antibiotique le plus basique du monde, celui qui nous empêche de clamser d’une angine », ajoute encore cette dernière.
Marilou Berry a également précisé que « les molécules premières de ces médicaments sont fabriquées par la Chine, ce n’est pas nous qui les vendons », en remettant en question le fonctionnement de cette industrie: « Alors ma question c’est, quand est-ce qu’on fabrique les médicaments en Europe ? Surtout l’amoxicilline qui est un peu celui le plus important. » Une question qui mérite d’être creusée.
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