À la suite de l’attaque choc du Hamas contre Israël le 7 octobre dernier, les actes antisémites se sont multipliés en France, allant des tags aux propos injurieux en passant par les menaces et, dans le pire des cas, conduisant les plus fanatiques jusqu’à l’attentat. Suite au dernier attentat du 13 octobre dernier à Arras, la Première ministre Élisabeth Borne a déclaré le niveau « Urgence attentat » sur l’ensemble du territoire national. Ce type d’événement nous amène à nous interroger sur la meilleure façon de réagir en pareilles circonstances.
Le 13 octobre dernier, la Première ministre Élisabeth Borne a déclaré le niveau d’alerte le plus élevé du plan Vigipirate, à savoir le niveau « Urgence attentat », cette décision faisant suite à l’attaque survenue le jour même dans un lycée d’Arras. Dans ce cadre, le gouvernement a livré ses recommandations dans une plaquette officielle, détaillant les attitudes à adopter en cas d’attentat et selon différents cas de figure.
S’échapper ou se cacher
Dans la plaquette de recommandations diffusée par le gouvernement aux Français et intitulée « Réagir en cas d’attaque » il est mentionné quatre étapes essentielles, à savoir « s’échapper », « se cacher », « alerter » et « résister ».
Si l’on veut s’échapper, il faut d’abord s’assurer de pouvoir le faire « sans risque », autrement dit, il faut d’abord avoir identifié d’où provient le danger avec précision. Cela nécessite aussi de bien connaître les lieux où l’on se trouve afin de prendre un itinéraire connu pour quitter l’endroit, et ce, sans récupérer ses affaires et en se courbant pour être le moins possible exposé. Il est par ailleurs recommandé de ne pas déclencher l’alarme incendie et d’aider autrui à quitter les lieux, dans la mesure du possible. Les mouvements de panique sont évidemment à proscrire, mais cela est plus facile à dire qu’à faire selon les circonstances. Il est également nécessaire d’alerter les personnes autour de soi en les dissuadant de pénétrer dans la zone où se trouve le danger, et de faciliter l’intervention des secours.
S’il n’est pas possible de s’échapper sans risque, alors le gouvernement recommande de se mettre à l’abri en s’enfermant et en se barricadant. Dans ce cas, on peut bloquer la porte avec ce qui se trouve dans la pièce, comme un canapé, un meuble ou autre chose. Afin d’éviter de se faire repérer par le bruit, il faut penser à mettre son téléphone portable sur silencieux et décrocher les téléphones fixes pour qu’ils ne sonnent pas.
Contacter les secours
« Une fois caché et en sécurité, appelez les secours », mentionne la fiche du gouvernement. Le document indique de donner aux secours sa position mais aussi celle de l’agresseur ainsi que la nature de l’attaque (explosion, fusillade, attaque à l’arme blanche ou autre). Si cela est possible, il est mentionné de faire une description physique des assaillants, leur nombre, leur comportement, leur moyen de communication. Et dans une telle situation, il ne faut surtout pas raccrocher son téléphone. Une astuce circulant sur les réseaux sociaux recommandait également, en cas de batterie faible de son téléphone et avant que celui-ci ne s’éteigne, de changer le message de la boîte vocale par un message donnant sa position, l’heure, la date et sa situation ainsi que toute autre information permettant de simplifier la tâche des secours.
Quant aux numéros à composer en cas de danger, ce sont les suivants : 17 (police), 112 (qui est accessible gratuitement partout dans l’Union européenne), ou le 114 (qui est un numéro d’urgence au service des personnes ayant des difficultés à parler ou à entendre ; sourds malentendants, aphasiques, dysphasiques).
Si se cacher ou évacuer est impossible, se protéger est primordial
« Si se cacher ou évacuer est impossible et si votre vie est en danger », les recommandations officielles conseillent de « tenter, à plusieurs, de neutraliser le ou les attaquants », de se protéger avec « un bouclier de fortune », lequel pouvant être un sac, un vêtement enroulé autour de l’avant-bras, une chaise ou tout autre objet. On peut aussi faire diversion en criant.
Ainsi que le rapporte La Voix du Nord, dans une situation d’urgence dans des lieux tels que des stades, quelles sont les bonnes attitudes à adopter lors de l’évacuation et comment faire face aux mouvements de foule ? Selon des chercheurs en sciences cognitives, la première chose est de « bien garder l’équilibre », car en cas de chute, cela peut entraîner un effet domino et faire tomber d’autres personnes. De plus, il sera d’autant plus difficile de se relever et le risque de piétinement n’en devient que plus important et dangereux. En outre, les chercheurs recommandent de ne surtout pas se rapprocher des murs ou des parois car la pression y est beaucoup plus forte qu’ailleurs. Enfin, pour mieux respirer si l’on est serré, il est conseillé de replier ses bras sur la poitrine afin de mieux protéger sa cage thoracique.
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