Yann Quénet ne s’est pas contenté d’avoir réalisé un premier tour du monde à bord de Baluchon, le micro-voilier de quatre mètres qu’il a conçu et construit. Deux ans après son retour en Bretagne, ce navigateur minimaliste vient de repartir incognito, toujours à la poursuite de ses rêves.
En avril dernier, Epoch Times avait interviewé ce Breton inspirant par son humilité, sa persévérance et son humour. Dans ce premier article, il nous avait raconté une partie de son histoire, de son rêve d’enfant, des moyens qu’il s’était donnés pour le réaliser ainsi que de son grand voyage autour du monde en pleine pandémie, entre 2019 et 2022.
Il nous avait aussi parlé de son nouveau projet pour lequel il a fait quelques ajustements sur Baluchon afin de partir pour un second tour du monde en ce mois de juin 2024.
L’oiseau s’est envolé
Alors qu’il était sur terre entre ces deux tours du monde, un documentaire a été réalisé sur lui, il a écrit un livre, participé à un certain nombre de festivals de voyageurs et d’explorateurs. Il a aussi donné des entrevues à de nombreux médias.
Avec toute la notoriété qu’il a acquise après avoir réalisé son premier tour du monde, le Breton aurait pu partir en grandes pompes.
Toutefois, Yann Quénet n’a pas changé. Ce qu’il recherche, ce n’est pas la notoriété. Il préfère se faire plaisir et n’a rien à prouver à quiconque. Il est donc reparti incognito. Peut-être un peu moins en cachette que lors de son premier tour du monde, mais il n’a annoncé son départ sur Facebook qu’une fois qu’il était parti.
C’est en partageant la publication de Kristine Ricatte le 20 juin dernier que l’annonce a été faite. Celle qui a fait plusieurs reportages photos sur le navigateur a publié un dernier post contenant de belles photos ainsi qu’un poème. La marin l’a ensuite partagé.
Suivre Baluchon dans son aventure
Pour suivre les péripéties de Yann Quénet, il est possible de connaître sa position sur cette carte, en utilisant le mot de passe « Baluche » (n’oubliez pas la majuscule).
On peut aussi espérer que lors des différentes étapes de ce nouveau tour du monde, il nous partagera quelques bribes de son voyage sur ses pages Facebook Yann Quénet ou Yann Quénet et Baluchon.
Nous avons appris des réseaux sociaux que le navigateur est parti avec un nouveau smartphone afin de prendre de meilleures photos ainsi qu’une GoPro pour les vidéos. Ne vous attendez toutefois pas à ce qu’il publie quoi que ce soit sur les réseaux sociaux lorsqu’il est loin des côtes puisqu’il préfère le contact de la mer à celui de la technologie. En pleine mer, il ne pourra utiliser son téléphone que comme GPS.
« Il n’y a pas de programme »
Pour ce deuxième tour du monde, « il n’y a pas de programme. Peut-être que ça peut durer trois ans comme dix ans. Comme quinze ans, on ne sait pas », nous a confié l’aventurier en avril dernier.
« Je repars pour un deuxième tour du monde parce que le premier a été un peu écourté par la pandémie », a expliqué Yann Quénet. Il y a trois mois, le plan était de mettre le cap sur les Antilles pour y passer un premier hiver, puis de remonter la côte est de l’Amérique du Nord au printemps 2025 avant d’aller réaliser un autre rêve : celui de passer un hiver au Canada.
« Ça sera une parenthèse dans mon prochain tour du monde, une aventure terrestre dans mon prochain tour du monde », prévoyait le navigateur.
« Il y a peut être plein d’autres impératifs qui risquent de changer le programme ou le rendre meilleur. Enfin, on va voir, c’est l’aventure », conclut le rêveur. « Il y a tout un tas d’inconnues, c’est ça qui est charmant aussi. »
Pour en savoir plus sur ce personnage hors du commun, son histoire et son premier tour du monde, lisez Yann Quénet : un tour du monde à bord de Baluchon, un micro-voilier de 4 mètres
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