Sous la menace, la victime a dû remettre aux malfaiteurs le contenu du coffre-fort de son commerce ainsi que plusieurs cartons de cigarettes.
Les faits se sont déroulés dans la soirée du vendredi 30 octobre, dans le bar-tabac La Royale de la rue de Senlis, à Compiègne (Oise).
Après avoir rangé la recette du jour dans son coffre-fort, le gérant du bar-tabac quitte les lieux et rentre chez lui. Au pied de l’immeuble où il réside, trois individus dont le visage est dissimulé par une cagoule s’en prennent à lui.
« Ils m’ont mis un pied de biche sous le cou, avec le côté pointu, avant de me demander combien d’argent j’avais chez moi. Lorsque j’ai dit qu’il n’y avait que ma famille et pas de cash, ils ont menacé de me tuer s’ils trouvaient du liquide à mon domicile », a expliqué la victime dans les colonnes du Parisien.
Le gérant parvient finalement à dissuader les malfaiteurs de monter chez lui. Ces derniers s’emparent de son portefeuille, de ses clés de voiture et de son téléphone.
Ils utilisent ensuite son propre véhicule pour le conduire devant le bar-tabac de la rue de Senlis. Une fois sur place, les malfrats menacent le propriétaire des lieux et le contraignent à ouvrir son coffre-fort avant de s’emparer des 12 000 euros qu’il contient, l’équivalent de quatre journées de travail.
Ils en profitent également pour dérober plusieurs cartons de cigarettes dont la valeur globale s’élève à plus de 20 000 euros d’après le buraliste.
Les trois hommes prennent ensuite la fuite à bord de la voiture de la victime. Le véhicule sera abandonné quelques instants plus tard avant d’être incendié.
Un buraliste, sous le choc, raconte son enlèvement et le braquage de son commerce
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— Le Parisien (@le_Parisien) November 1, 2020
« Cela fait 20 ans que j’habite à Compiègne, je n’ai jamais vécu ça »
Le buraliste a déposé plainte et une enquête pour « enlèvement », « séquestration », « vol en réunion et avec arme » ainsi qu’« extorsion en bande organisée » a été ouverte par le parquet de Compiègne.
« Cela fait 20 ans que j’habite à Compiègne, je n’ai jamais vécu ça. Déjà que notre activité n’est pas simple, alors avec le confinement, je suis contraint de me remettre tout de suite au travail », confie le commerçant à nos confrères du Parisien.
Dès le lendemain de son agression, le buraliste de 46 ans a ainsi repris le travail. Une initiative qui a forcé le respect de ses clients. « C’est très courageux », note un habitué du bar-tabac.
« C’est terrible ce qui lui est arrivé. Ce sont des gens qui le connaissent forcément. Psychologiquement, je n’imagine même pas le choc qui a été le sien », conclut un autre.
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