Dans la nuit de dimanche à lundi, à Stains (Seine-Saint-Denis), des policiers ont ouvert le feu sur un homme au volant d’une voiture, qui refusait un contrôle et avait percuté un fonctionnaire. Le conducteur et sa passagère ont été grièvement blessés. Deux enquêtes sont en cours.
Vers 1 h 30 ce lundi, après « un refus d’obtempérer », trois policiers de la brigade anticriminalité (BAC) ont ouvert le feu sur un automobiliste, sur le boulevard Maxime-Gorki à Stains. En effet, en plein contrôle, ce dernier s’est mis à effectuer diverses manœuvres, percutant un policier et traînant un autre sur plusieurs mètres, a rapporté Actu17.
Selon Lætitia Vallar, la porte-parole de la préfecture de police, « les policiers sont venus contrôler le conducteur d’un véhicule qui, après avoir coupé le contact, l’a remis et a brusquement fait marche arrière en percutant un fonctionnaire de police. Un deuxième policier, au contact du véhicule, a tenté de l’immobiliser mais a été entraîné sur plusieurs mètres par le conducteur qui a fait une marche avant ».
En conséquence, « les deux policiers ont fait usage de leur arme. Le conducteur et son passager ont été transportés à l’hôpital avec un pronostic vital engagé », a poursuivi Lætitia Vallar. Désormais, selon la préfecture de police de Paris, leurs jours ne sont plus en danger. Quant aux deux policiers, ils ont été transportés à l’hôpital. L’un était blessé à la cheville, l’autre à la main et au genou.
Dans le même temps, comme on peut le voir ci-dessus, une vidéo amateur a été diffusée sur les réseaux sociaux, où l’on aperçoit une partie de l’intervention filmée par un automobiliste présent lors des faits. On y voit le conducteur d’une Citroën C2 effectuer une marche arrière, emportant un policier accroché au véhicule. Immédiatement, un autre policier ouvre le feu, à cinq reprises.
L’instant d’après, l’automobiliste qui essaye de repartir en marche avant s’arrête. Trois autres coups de feu sont alors tirés. Ensuite, les policiers alertent les secours.
Depuis, deux enquêtes ont été ouvertes : la première confiée au service départemental de la police judiciaire de la Seine-Saint-Denis (SDPJ 93) et l’autre transmise à l’Inspection générale de la police nationale (IGPN), comme il est de coutume lorsqu’un policier doit faire usage de son arme de service.
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