Verbalisé pour non-respect du confinement après avoir été secouru, le sexagénaire aurait décidé de contester la contravention en arguant du fait qu’il se trouvait à moins d’un kilomètre de sa voiture.
Les faits se sont déroulés le dimanche 19 avril. Vers 22 h, le Peloton de gendarmerie de haute montagne (PGHM) d’Osseja (Pyrénées-Orientales) est intervenu pour porter secours à un Audois de 68 ans qui avait pris son véhicule « pour se promener sur le plateau entre Opoul et Castelmaure », une zone escarpée située aux confins de l’Aude et des Pyrénées-Orientales.
Parti de chez lui vers 18 h, il est finalement « rattrapé par la nuit et le brouillard, […] s’égare rapidement sur l’un des sentiers et ne parvient plus à regagner son véhicule », précise la gendarmerie de l’Aude.
Le sexagénaire a toutefois le temps de prévenir les gendarmes « avant que son téléphone portable ne tombe en panne ».
L’opération de secours mobilisera plusieurs gendarmes du PGHM et de la brigade de Durban-Corbières, ainsi que des CRS de secours en montagne. Après une nuit de recherches sur les crêtes, les secours parviendront à localiser le sexagénaire dans la matinée du 20 avril.
« Indemne mais affaibli », l’Audois n’aurait néanmoins pas facilité la tâche des personnels mobilisés en se déplaçant à plusieurs reprises « au lieu d’attendre les secours sur place ».
S’il a été verbalisé à hauteur de 135 euros pour non-respect des règles du confinement, le sexagénaire aurait fait part de son intention de contester la contravention selon les journalistes de 20 minutes.
Il estimerait en effet ne pas avoir enfreint les règles en vigueur en se trouvant à moins d’un kilomètre… de sa voiture.
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.