De plus en plus de personnes, face au reconfinement, bravent l’interdit et se regroupent pour demander que certaines mesures gouvernementales soient revues. C’est le cas en Bretagne, où des amateurs de sports nautiques, mais aussi des pêcheurs, ou encore des plaisanciers qui se sont réunis sur la plage, réclamant de pouvoir pratiquer leurs activités nautiques à proximité de chez eux.
De nouveau en cette deuxième période de confinement, les amateurs de sports nautiques tels que surfeurs, planchistes, kit-surfeurs ou encore amateurs de longe-côte, mais également des pêcheurs ou encore des plaisanciers, se voient contraints de mettre de côté leurs envies de pratiquer leurs activités nautiques pour se conformer aux nouvelles mesures sanitaires imposées par le gouvernement.
Étant donné que personne ne peut plus avoir accès aux plans d’eau, environ une quarantaine de personnes se sont réunies, ce samedi 7 novembre, sur la plage de Fort-Bloqué à Plœmeur, près de Lorient, rapporte France 3 Bretagne. Elles ont manifesté leur souhait de pouvoir simplement pratiquer leurs sports ou leurs activités nautiques, argumentant que celles-ci « ne présentent aucun risque d’aggravation de la situation sanitaire ». Pour rester conformes aux exigences sanitaires, toutes portaient le masque et respectaient les distances de sécurité.
C’est également le cas à la Torche, dans le Finistère, où là aussi des personnes se sont rassemblées samedi 7 novembre, à la suite d’un appel lancé sur les réseaux sociaux. Certains pensent même qu’ils devraient se réunir chaque samedi, jusqu’à obtenir l’accord du gouvernement pour leur requête. Robin, l’initiateur du mouvement, précise : « Ça n’est pas de la colère, on veut juste retourner à l’eau ! » Selon lui, « le gouvernement essaie de faire du mieux qu’il peut et ce n’est pas évident de prendre toutes les décisions. Et nous on essaie de l’aiguiller en lui montrant que cette mesure n’est pas forcément justifiée et fait plus de mal que de bien ».
À la Torche, seuls les sportifs ou professionnels de haut niveau peuvent accéder à la mer, sur présentation d’une dérogation en bonne et due forme. Pour tous les autres, c’est interdit, ce qui créé des inégalités au sein de la population et finit par faire des envieux. Évidemment, les forces de l’ordre veillent au grain en surveillant le bon déroulement des opérations, et gare à ceux qui voudraient passer outre.
« Je bénéficie d’un laisser-passer parce que je suis éducateur sportif », explique un surfeur à France 3 Bretagne. Il ajoute : « On n’est pas tous égaux et en ce moment, c’est moche, tu as les éducateurs sportifs, qui peuvent circuler, les sportifs de haut niveau ou ceux qui en vivent aussi, les handicapés, mais bon ça fait peu de monde. » En effet, une femme confie : « Je suis devant la plage, je n’ai qu’une envie, c’est d’y aller, et je ne peux pas. Surtout de voir les gens qui y vont, je trouve ça injuste, ils ont de la chance… »
Outre ces demandes, d’autres personnes se sont vues refuser l’accès à la mer, malgré un certificat médical de leur médecin. Cela a été le cas de Betty, 91 ans, souffrant d’une neuropathie. Pour bien d’autres encore, tout comme Betty, les conséquences sur leur santé risquent d’être désastreuses mais visiblement, la ministre des Sports, Roxana Marcineanu, ne compte pas céder pour autant. Elle s’était rendue à Pau ce samedi 7 novembre et a déclaré : « Les sports et les espaces nautiques sont aujourd’hui fermés. Il faut respecter cette interdiction-là. Dès qu’il sera possible de retourner sur les plages et dans l’eau, sachez que nous le ferons », mais elle a conclu : « Ce n’est pas le cas aujourd’hui. »
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