Emmanuel Macron a déclaré vendredi « réfléchir » à la possibilité de conserver la vasque olympique, installée aux Tuileries, après la fin des JO de Paris, comme le lui a demandé la maire de la capitale Anne Hidalgo.
Le chef de l’État a dit à des journalistes étudier « bien sûr » avec bienveillance cette demande.
« On va regarder tout ça en temps voulu avec évidemment les analyses techniques, de faisabilité, de perspective aussi parce qu’il faut préserver les vues historiques de Paris. Mais je crois qu’en tout cas, elle fait rêver aujourd’hui beaucoup monde », a-t-il dit en marge d’un déplacement auprès des bénévoles mobilisés pour les Jeux.
Il a expliqué vouloir d’abord « vivre ces Jeux pleinement », « retenir tout ce qui est positif, et d’ailleurs ce qu’on peut aussi améliorer ».
Un héritage
« Peut-être que la vasque aussi fera partie de l’héritage. Je ne sais pas vous dire aujourd’hui », a-t-il ajouté, estimant qu’il fallait une concertation. « Tout ce qu’on peut faire pour garder la ville plus belle dans la durée est quelque chose auquel il faut qu’on réfléchisse. »
La vasque olympique, avec un anneau-flamme « 100% électrique », selon EDF, son concepteur, est située dans le jardin des Tuileries, près de la pyramide du Louvre et connaît un large succès populaire, de jour comme de nuit. Il est prévu pour l’instant qu’elle reste accessible gratuitement jusqu’à la clôture des JO le 11 août.
Anne Hidalgo, qui avait déjà évoqué la possibilité de la « garder » après les Jeux, avait affirmé jeudi sur LCI avoir envoyé une lettre à Emmanuel Macron pour plaider en ce sens. « Les Tuileries sont attenants au Louvre et c’est un site de l’État », a fait valoir la maire.
Le Premier ministre Gabriel Attal a lui estimé jeudi que la conserver « serait une très belle idée », mais a précisé qu’il ne pouvait pas s’engager en ce sens alors que son gouvernement est démissionnaire et uniquement chargé des affaires courantes.
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