Coronavirus de Wuhan : la situation « s’aggrave rapidement », 89 nouveaux décès en France en 24 heures

Par Epoch Times avec AFP
18 mars 2020 21:50 Mis à jour: 19 mars 2020 11:53

Le bilan des victimes ne cesse de s’alourdir. Le gouvernement tire la sonnette d’alarme et le risque de saturation des services d’urgence s’accroît.

Le bilan des victimes du coronavirus du régime communiste chinois ne cesse de s’alourdir au troisième jour du confinement ordonné par le gouvernement français qui voit la situation « s’aggraver rapidement », avec un risque de saturation pour des services d’urgence.

9 134 cas de contamination ont été confirmés, soit 1 404 de plus que la veille dont 931 sont en réanimation. Parmi ces cas les plus graves, la moitié sont âgés de « moins de 60 ans », a insisté le directeur général de la Santé, Jérôme Salomon en annonçant un total de 264 décès (89 supplémentaires en 24 h). « L’épidémie s’étend sur le territoire national et la situation s’aggrave rapidement », a-t-il prévenu en pressant les Français de respecter « impérativement » le confinement mis en place depuis mardi midi et les mesures barrière pour faire obstacle à la transmission du virus afin d’atténuer la charge des soignants. Outre la situation difficile dans le Grand Est, le tableau se tend également en Ile-de-France.

20 à 30% de taux de mortalité dans les Ehpad

L’état des lieux est déjà dramatique dans les Ehpad, a alerté Gaël Durel, président de l’Association des médecins coordinateurs et du secteur médico-social : « Lorsque le virus rentre dans (un) établissement, on assiste à des taux de 75% de résidents atteints par le virus et des taux de mortalité catastrophiques, au-delà de 20 à 30% » a-t-il dit sur RTL. « Il n’y a pas de place pour eux à l’hôpital, ils sont trop vulnérables (…) on va privilégier, ce qui est tout à fait compréhensible, des personnes qui ont plus de chance de pouvoir s’en sortir ». Une situation qu’a connu l’Italie, entrée en confinement depuis près de deux semaines.

« Restez chez vous ! »

Alors que les rues des villes et les campagnes sont désertées, Emmanuel  Macron a rendu mercredi matin une visite surprise aux équipes de réanimation de l’hôpital Avicenne de Bobigny, en soutien. C’est justement la crainte des experts d’une saturation des services d’urgence à cause de la propagation rapide du coronavirus qui a conduit le chef de l’État à annoncer lundi soir de strictes mesures de confinement pour « au moins 15 jours ». Mesures qui doivent permettre « d’écrêter » la courbe de l’épidémie – en clair limiter l’afflux en nouveaux malades.

« 4 095 amendes dressées »

Ces mesures sont pour le moment imposées pour deux semaines « parce qu’on sait que ce ne sera jamais moins », a reconnu le ministre de la Santé Olivier Véran mercredi soir dans « Quotidien », sur TMC, faisant valoir que « plus on respecte le confinement, moins on expose les autres ».

Cent mille membres des forces de l’ordre ont été déployés, infligeant désormais une amende forfaitaire de 135 euros en cas de « violation des interdictions de se déplacer hors de son domicile ».

En 24 heures, « 4 095 amendes ont déjà été dressées », a annoncé mercredi soir le ministre de l’Intérieur. « Nous sanctionnerons plus si c’est nécessaire mais ce n’est pas l’objectif qui est de protéger les Français », a indiqué Christophe Castaner sur TF1.

* Epoch Times évite de parler de « COVID-19 » et utilise plutôt l’expression « virus du régime communiste chinois », du fait de la dissimulation et de la gestion déplorable du Parti communiste chinois qui ont permis au virus de se propager dans toute la Chine, générant ainsi une pandémie à l’échelle mondiale.

 

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