Plusieurs compagnies aériennes ont pris la décision de suspendre ou de réduire leurs vols vers la Chine continentale face à la propagation du nouveau coronavirus qui a déjà fait 132 morts.
Voici un point de situation des compagnies aériennes qui ont communiqué sur le sujet.
BRITISH AIRWAYS: la compagnie britannique a annoncé mercredi la suspension immédiate de tous ses vols vers la Chine continentale, suivant la recommandation du Royaume-Uni d’éviter de se rendre dans le pays. Elle a été la première compagnie européenne à annoncer une telle mesure. British Airways assure des vols quotidiens reliant Londres à Pékin ou Shanghai.
LUFTHANSA: la compagnie allemande a annoncé mercredi la suspension immédiate de tous ses vols vers et en provenance de Chine continentale, jusqu’au 9 février.
IBERIA: la compagnie espagnole a annoncé la suspension à partir de vendredi de sa desserte de Shanghai, sa seule destination en Chine.
LION AIR: le groupe aérien indonésien qui exploite la plus grande flotte d’Asie du Sud-Est va suspendre ses vols vers la Chine à partir du 1er février. Au total, ce sont plus de 15 destinations chinoises qui sont desservies par cette compagnie ou sa filiale Batik Air. Un million de touristes chinois se rendent chaque année en Indonésie.
TROIS COMPAGNIES BIRMANES: Myanmar National Airlines, Air KBZ et Myanmar Airways International, les trois compagnies birmanes qui relient la Chine, ont annoncé stopper leurs liaisons à compter du 1er février.
Le KAZAKHSTAN a ordonné la fermeture des liaisons en bus, avion et train avec la Chine voisine.
UKRAINE INTERNATIONAL AIRLINES et SKYUP AIRLINES ont annoncé la suspension de tous les vols pour la Chine jusqu’au 28 mars.
AIR AUSTRAL suspend ses vols entre La Réunion et Canton du 8 février au 1er mars.
La compagnie russe URAL AIRLINES, qui effectue des liaisons vers Munich, Paris et Rome, renonce à ses vols à destination de l’Europe, massivement utilisés pour des voyages organisés depuis la Chine.
AIR FRANCE: la compagnie française a justifié jeudi soir par une demande en berne la réduction de ses vols vers Pékin et Shanghai au départ de Paris, qui passeront respectivement de 10 à sept et de 13 à sept. Comme les autres compagnies, elle a suspendu ses vols vers Wuhan, l’épicentre de l’épidémie, depuis le 24 janvier.
KLM: la compagnie néerlandaise va suspendre à partir de jeudi ses vols vers Chengdu et Hangzhou, et réduire le nombre de ses vols hebdomadaires vers Shanghai de 11 à sept. Et à partir de vendredi, KLM cessera de desservir la ville de Xiamen par liaison directe, le tout, comme sa partenaire Air France, en raison d’une baisse de la demande.
UNITED AIRLINES: la compagnie américaine a annoncé dès mardi qu’elle suspendait « certains vols » vers Pékin, Shanghai et même Hong Kong entre le 1er et le 8 février. Les autorités américaines ont conseillé à leurs ressortissants de ne pas se rendre en Chine en ce moment.
Sa compatriote AMERICAN AIRLINES interrompt également ses vols en raison de la « baisse significative de la demande », entre Los Angeles et Shanghai et Los Angeles et Pékin du 9 février au 27 mars. Les vols de Dallas/Fort Worth pour Pékin et Shanghai sont en revanche maintenus.
CATHAY PACIFIC: la compagnie dont le principal hub est installé dans l’aéroport international de Hong Kong a indiqué qu’elle allait « progressivement réduire », au moins de moitié, ses vols vers et en provenance de Chine continentale. Cette décision prendra effet jeudi, jusqu’à fin mars.
FINNAIR: la compagnie finlandaise qui a multiplié ces dernières années ses liaisons avec l’Asie va suspendre certains vols mais maintient des liaisons avec Pékin, Shanghai, Hong Kong et Guangzhou. Elle justifie cette réduction de voilure par la suspension décidée par Pékin des voyages organisés en Chine et à l’étranger.
SAS: la compagnie suédoise qui dessert une fois par semaine Pékin et Shanghai n’a pas suspendu ses vols mais assure « suivre les développements avec attention ».
VIRGIN ATLANTIC maintient ses vols entre Heathrow et Shanghai.
AIR ALGERIE: aucune annulation prévue.
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