Le confinement, qui est en vigueur depuis le 17 mars, s’est accompagné de la mise à l’arrêt de nombreuses entreprises. Quelques jours auparavant, le 14 mars, Édouard Philippe avait déjà annoncé la fermeture de tous les lieux « non indispensables à la vie du pays » et accueillant du public. C’est ainsi que les cinémas, les bars, les discothèques, les cafés et les restaurants ont dû fermer leurs portes. Mais cela n’est pas sans conséquences financières sur les établissements cités et pourrait bien sonner l’heure d’une fermeture définitive pour certains.
Cnews rapporte que 30 à 40% des bars et des clubs pourraient être sévèrement touchés par cette crise et disparaître. Selon des informations recueillies par Trax for Culture et rapportées par le média, Rémi Calmon, le directeur exécutif du Sneg & co, syndicat national regroupant des lieux festifs, a annoncé que les pertes « se chiffrent en dizaines de milliards ».
De plus, les assureurs ne veulent pas couvrir les pertes financières énormes provoquées par la pandémie. Plusieurs syndicats qui défendent ces établissements de nuit dénoncent ce refus. La fédération française des assurances (FFA) est ferme : « Les assureurs couvrent des risques et pas des crises systématiques ». Elle a cependant proposé de contribuer à un fonds de solidarité . Celui-ci permettrait de soutenir les microentreprises et les indépendants. La contribution devrait s’élever « à hauteur de 200 millions d’euros ».
Toutefois les syndicats ne se disent pas satisfaits car la FFA n’aurait visiblement pas le même discours en coulisses puisqu’elle « rejette toute forme d’indemnisation ».
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