Un air de liberté s’est levé en Italie. On peut enfin aller boire un café à la terrasse d’un bar, s’attabler dans un bon restaurant. Les musées aussi ont enfin pu rouvrir, mais seulement en semaine pour éviter les concentrations de personnes.
À contre-courant de ses voisins européens, le 1er février, l’Italie a assoupli ses restrictions anti-Covid en vigueur dans la plupart de ses régions, permettant la réouverture au public des bars et restaurants et de lieux aussi emblématiques que le Colisée et la Chapelle Sixtine.
La grande majorité des régions italiennes sont désormais classées au niveau « jaune », c’est-à-dire à risque modéré, à l’exception du Haut-Adige (nord), de l’Ombrie (centre), des Pouilles, de la Sardaigne et de la Sicile (sud), classées en « orange » (risque moyen). Plus aucune région n’est classée « rouge », le niveau de risque le plus élevé. Par contre, le couvre-feu national reste en vigueur de 22 heures à 5 heures.
« Les bars et les restaurants dans certaines régions de l’Italie peuvent de nouveau servir les clients à table et au comptoir jusqu’à 18h, puis vente à emporter uniquement jusqu’à 22h. Ensuite c’est couvre-feu jusqu’à 5h le lendemain matin. »https://t.co/lFGRh1mkV9
— Bérengère Viennot (@Berentrice) February 1, 2021
Réouverture des bars et restaurants jusqu’à 18 heures
Cet abaissement du niveau de risque, décidé sur la base de critères comme le taux d’occupation des services de réanimation ou le taux de propagation du virus chinois, permet notamment la réouverture des bars et restaurants qui peuvent désormais accueillir des clients à leurs tables jusqu’à 18H00, mais en nombre limité et en respectant les règles de distanciation.
Ce week-end, alors que cet assouplissement avait été annoncé mais n’était pas encore en vigueur, des milliers de personnes se sont déversées dans les rues et les parcs des grandes villes, conduisant le ministre de la Santé Roberto Speranza à lancer une mise en garde : « Le classement en zone jaune ne signifie pas que nous avons échappé au danger, il faut encore faire preuve de la plus grande prudence si nous ne voulons pas annuler les progrès accomplis ces dernières semaines ».
Les dirigeants italiens sont monopolisés par la crise politique provoquée par la démission mardi du Premier ministre Giuseppe Conte, qui expédie les affaires courantes en attendant que les consultations politiques en cours aboutissent à une solution.
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