Jérôme Salomon, directeur général de la Santé, a annoncé jeudi 2 avril le nombre de décès dus au virus du PCC dans les Ehpad.
Depuis le début de l’épidémie du virus du PCC, 884 personnes âgées sont décédées dans les maisons de retraite, selon un premier bilan officiel, quoique partiel, annoncé jeudi alors que 4 500 patients sont morts à l’hôpital.
La collecte des chiffres est toujours en cours, a prévenu le directeur général de la santé Jérôme Salomon, en faisant état de « grandes inégalités dans le recueil entre régions », lors de l’annonce de ce premier bilan attendu depuis plusieurs jours.
Le Pr Salomon a toutefois appelé à la « prudence » dans l’interprétation de ces données. « Dans les deux ou trois jours qui viennent, on espère une moindre pression sur les services de réanimation », a-t-il déclaré, estimant qu’une « première évaluation en fin de semaine » permettra de commencer à mesurer l’impact du confinement entré en vigueur depuis le 17 mars.
Epoch Times désigne le nouveau coronavirus, responsable de la maladie du Covid-19, comme le « virus du PCC », car la dissimulation et la mauvaise gestion du Parti Communiste Chinois (PCC) ont permis au virus de se propager dans toute la Chine et de créer une pandémie mondiale.
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Les Ehpad du Grand-Est fortement touchés
L’agence régionale de santé du Grand Est, une des régions les plus touchées, a par exemple indiqué avoir enregistré 570 décès en Ehpad (établissements d’hébergement pour les personnes âgées dépendantes). Le Haut-Rhin, foyer de contamination, comptabilise à lui seul 314 décès.
Depuis le 1er mars, l’épidémie a tué 4 503 personnes dans les hôpitaux, dont 471 décès enregistrés au cours des 24 dernières heures. Près de 6 400 personnes nécessitent des soins lourds en réanimation, soit 382 de plus en un jour, une tendance qui connaît une esquisse de ralentissement depuis lundi.
Face au danger de saturation des hôpitaux, notamment dans le Grand Est et en Ile-de-France, les évacuations se poursuivent à un rythme soutenu vers les hôpitaux de régions moins touchées. Au total, selon la direction générale de la santé, 439 patients dans un état critique ont ainsi été évacués depuis le 18 mars et d’autres opérations vont suivre dans les jours qui viennent.
Des solutions face à la vague
« L’essentiel est que le système tienne » et il « va tenir mais il faut rester concentrés, mobilisés et vigilants », a affirmé le Premier ministre Édouard Philippe jeudi 2 avril au soir. Il a également annoncé l’ouverture « d’un plateau ultra moderne » à l’hôpital Henri-Mondor « courant avril », permettant d’accueillir « 86 patients supplémentaires ».
Autre secteur saturé, les pompes funèbres. La préfecture de police de Paris a annoncé qu’un bâtiment du marché de gros de Rungis allait être transformé en funérarium « de grande capacité » pour accueillir les cercueils de victimes.
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« C’est un des enjeux de cette crise sanitaire, préserver les plus fragiles »
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— TF1LeJT (@TF1LeJT) April 2, 2020
Un déconfinement progressif
Les autorités commencent aussi à réfléchir aux stratégies de sortie du confinement. Le déconfinement « ce n’est pas pour demain matin », a de nouveau averti Édouard Philippe, en soulignant que « la logique du confinement doit prévaloir, au moins jusqu’au 15 avril » et « probablement plus longtemps » si les conditions sanitaires l’exigent.
« Ce déconfinement ne pourra intervenir que de façon progressive », a-t-il répété, en précisant que « nous sommes en train de réfléchir à plusieurs scenarii » avec « des experts de la santé, des logisticiens » sous la houlette du délégué interministériel aux Jeux Olympiques, Jean Castex.
Cette stratégie va fortement dépendre de la disponibilité de tests, alors que le gouvernement est déjà critiqué sur sa gestion, notamment des masques. « Il faut maintenant obtenir les livraisons, c’est un exercice qui n’est pas toujours facile », a affirmé M. Philippe.
Le président Emmanuel Macron, de son côté, s’est entretenu avec les membres du Conseil scientifique sur le virus du PCC, qui ont déjà estimé que le confinement pourrait durer jusqu’à six semaines au moins.
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