Muriel Pénicaud estime que certaines activités ne présentent « pas de danger du tout » et « si on sait protéger, on peut y aller ».
À la veille d’une deuxième semaine de confinement pour cause d’épidémie du virus du PCC*, la ministre du Travail, Muriel Pénicaud, a affirmé dimanche 22 mars sur France Inter, que certaines activités ne présentent « pas de danger du tout » et que l’activité pouvait se poursuivre en appliquant les « mesures de protection ».
« Il y a des situations de travail où il n’y pas de danger du tout », a-t-elle déclaré en ajoutant que « quand il n’y a pas de danger, on peut travailler ». « Si on sait protéger, on peut y aller » aussi, a-t-elle poursuivi, promettant d’être « intraitable sur les mesures de protection », en particulier la distance de sécurité d’un mètre entre chaque personne.
« Travailler en toute sécurité »
Dans les autres cas, les employeurs disposent de 30 jours pour recourir au chômage partiel, qui sera indemnisé par l’État « avec effet rétroactif », a-t-elle souligné. Malgré « quelques jours de flottement », ce dispositif a déjà été sollicité par 31 000 entreprises (dont 11 000 dans le secteur du BTP) pour un total de 670 000 salariés, a-t-elle précisé, ajoutant qu’au final cela allait être « plusieurs millions ».
Des « protocoles » ont cependant été négociés dans le BTP, le transport routier ou encore la grande distribution, « pour pouvoir continuer à travailler en toute sécurité », a indiqué Mme Pénicaud.
Réticente à lister les métiers indispensables en temps de crise sanitaire, la ministre du Travail a estimé que les activités sont « très imbriquées », prenant pour exemple les médicaments, qui ont besoin d’emballages, de transports frigorifiés, donc de stations-services, qui doivent elles-mêmes être approvisionnées en carburants et nettoyées.
« On a besoin de bras » pour le travail saisonnier
« Tout le monde est utile », a-t-elle insisté, évoquant l’industrie textile qui peut se reconvertir pour fabriquer des masques.
Elle a par ailleurs lancé un appel à candidatures pour l’agriculture maraîchère, qui a « un besoin de recrutement immense » en raison de l’absence de travailleurs détachés venus d’autres pays.
« On cherche 200 000 personnes pour le travail saisonnier (…) Ça arrive tout de suite, les fraises, les asperges et on a besoin de bras », a-t-elle expliqué.
* Epoch Times fait référence au nouveau coronavirus causant la maladie du COVID-19 comme étant le virus du Parti communiste chinois (PCC), parce que la dissimulation et la mauvaise gestion du PCC ont permis au virus de se propager dans toute la Chine et de créer une pandémie mondiale.
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.