Muriel Pénicaud estime que certaines activités ne présentent « pas de danger du tout » et « si on sait protéger, on peut y aller ».
À la veille d’une deuxième semaine de confinement pour cause d’épidémie du virus du PCC*, la ministre du Travail, Muriel Pénicaud, a affirmé dimanche 22 mars sur France Inter, que certaines activités ne présentent « pas de danger du tout » et que l’activité pouvait se poursuivre en appliquant les « mesures de protection ».
« Il y a des situations de travail où il n’y pas de danger du tout », a-t-elle déclaré en ajoutant que « quand il n’y a pas de danger, on peut travailler ». « Si on sait protéger, on peut y aller » aussi, a-t-elle poursuivi, promettant d’être « intraitable sur les mesures de protection », en particulier la distance de sécurité d’un mètre entre chaque personne.
J’appelle au civisme et à la responsabilité des entreprises pour que l’activité économique et notre vie quotidienne puissent continuer. Les employeurs doivent discuter dès aujourd’hui avec syndicats & salariés pour organiser le travail en protégeant les salariés. https://t.co/FgzGmISbKe
— Muriel Pénicaud (@murielpenicaud) March 19, 2020
L’incohérence du gouvernement : on nous dit pour tout le travail qui ne peut se faire en télétravail et non indispensable, qu’il faut l’arrêter et rester chez soi. Mais aujourd’hui #Penicaud engueule le secteur bâtiment d’incivisme parce qu’ils arrêtent les chantiers !
— Danielle Simonnet (@Simonnet2) March 19, 2020
« Travailler en toute sécurité »
Dans les autres cas, les employeurs disposent de 30 jours pour recourir au chômage partiel, qui sera indemnisé par l’État « avec effet rétroactif », a-t-elle souligné. Malgré « quelques jours de flottement », ce dispositif a déjà été sollicité par 31 000 entreprises (dont 11 000 dans le secteur du BTP) pour un total de 670 000 salariés, a-t-elle précisé, ajoutant qu’au final cela allait être « plusieurs millions ».
Des « protocoles » ont cependant été négociés dans le BTP, le transport routier ou encore la grande distribution, « pour pouvoir continuer à travailler en toute sécurité », a indiqué Mme Pénicaud.
Réticente à lister les métiers indispensables en temps de crise sanitaire, la ministre du Travail a estimé que les activités sont « très imbriquées », prenant pour exemple les médicaments, qui ont besoin d’emballages, de transports frigorifiés, donc de stations-services, qui doivent elles-mêmes être approvisionnées en carburants et nettoyées.
?⭕?⚡Le président de la Fédération du Bâtiment Jacques Chanut
explose la ministre du Travail #MurielPenicaud : « #Penicaud est confinée depuis trop longtemps »? #coronavirus#COVID19Video de @Circonscripti18
— Pablo Neruda ?? (@Pabloneruda54) March 19, 2020
« On a besoin de bras » pour le travail saisonnier
« Tout le monde est utile », a-t-elle insisté, évoquant l’industrie textile qui peut se reconvertir pour fabriquer des masques.
Elle a par ailleurs lancé un appel à candidatures pour l’agriculture maraîchère, qui a « un besoin de recrutement immense » en raison de l’absence de travailleurs détachés venus d’autres pays.
« On cherche 200 000 personnes pour le travail saisonnier (…) Ça arrive tout de suite, les fraises, les asperges et on a besoin de bras », a-t-elle expliqué.
* Epoch Times fait référence au nouveau coronavirus causant la maladie du COVID-19 comme étant le virus du Parti communiste chinois (PCC), parce que la dissimulation et la mauvaise gestion du PCC ont permis au virus de se propager dans toute la Chine et de créer une pandémie mondiale.
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