Atteint du coronavirus, Paul Molga, journaliste pour Les Échos, a voulu faire sa propre expérience en traitant la maladie avec l’hydroxychloroquine. Précisant bien qu’il n’est « ni anti ni pro Raoult », il raconte son expérience.
Lorsqu’il a ressenti les premiers symptômes de la maladie, le 13 septembre, Paul Molga a éprouvé une « grosse fatigue, mal de tête, violentes courbatures, frissons », raconte-t-il à France Bleu. Il décrit plus en détail : « C’est quelque chose de nouveau dans l’organisme, ce n’est pas vraiment une grippe, c’est plus violent que ça. On se sent habité, par des êtres, des virus qui sont inconnus du corps. »
« J’avais entendu, comme beaucoup, des témoignages de malades qui guérissaient du protocole Raoult », précise Paul Molga, qui a voulu lui aussi tester ce que certains appellent « la potion du druide ». L’IHU Méditerranée Infection de Marseille lui confirme, à l’issue de tests, qu’il s’agit bien du coronavirus. Trois jours plus tard, le 16 septembre, il débute alors le traitement du professeur Didier Raoult. Celui-ci se compose d’azythromycine et d’hydroxychloroquine associées à du zinc.
Coronavirus : un journaliste raconte son traitement à l’hydroxychloroquine https://t.co/omNvz2e1zI pic.twitter.com/XPXi7LTrHT
— France Bleu (@francebleu) September 22, 2020
« Mercredi soir, je prends les premiers médicaments. Jeudi matin, je sens que la charge virale a déjà diminué, et la plupart des symptômes se sont atténués », souligne Paul Molga dans un post sur Facebook. L’efficacité des médicaments se fait donc ressentir très rapidement et à partir du vendredi, il ne ressent même plus de symptômes. Il doit cependant continuer ce traitement pendant 10 jours. Et une bonne semaine après les premiers symptômes, Paul Molga n’a « plus aucun symptôme », il se dit guéri.
Paul Molga ne comprend pas pourquoi ce traitement est décrié de façon aussi virulente, alors que sa composante principale est largement utilisée dans le monde entier et que plusieurs études ont prouvé son efficacité. « Ce qui m’étonne, c’est la violence qu’on fait subir à ce traitement et à l’hydroxychloroquine. On a quand même parlé de poison alors que c’est un médicament dont on connaît les effets depuis 70 ans, il y a plusieurs continents qui en prennent régulièrement. On n’a pas parlé de taux de mortalité associé à la prise de médicament », commente encore le journaliste.
Il conclut : « C’est ma vérité, ce n’est pas une vérité absolue. […] je vois aussi les gens qui n’ont pas pris de traitement et dont les symptômes traînent des semaines, voire des mois. »
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