Au micro d’Europe 1, Hélène, possédant un appartement en bord de mer sur la Côte d’Azur, a témoigné de sa situation invivable depuis que des bars-restaurants se sont installés en bas de chez elle, il y a 3 ans.
Ne supportant plus le bruit et les odeurs qui émanent des restaurants en bas de chez elle, Hélène, propriétaire d’un appartement en bord de mer sur la Côte d’Azur depuis 2000, a témoigné de sa situation au micro de « La Libre Antenne » sur Europe 1 :
« Depuis trois ans, c’est devenu l’enfer. La mairie a accepté des constructions illicites de bars et restaurants sur les parties communes de la copropriété, alors qu’on nous avait promis une galerie marchande. Un bar à vins s’est installé en dessous de mon appartement. Ça monte à 80 décibels dans mon salon et à 30 dans les chambres. »
Par la suite, Hélène a fait toutes les démarches nécessaires auprès du procureur de la République. Elle s’est également portée partie civile et a porté plainte à titre personnel. Elle a écrit au préfet ainsi qu’à « toutes les personnalités éminentes du secteur », ce à quoi elle ajoute : « Je n’ai pas eu de réponse. »
« Le syndic ne répond pas. Il y a 109 copropriétaires dans la résidence, il y a plus de résidences secondaires que de principales. Toutes les personnes qui habitent là se taisent et subissent. Il y a une terreur qui s’installe. Certains habitants ont peur, les autres s’en fichent parce que ce sont des résidences secondaires. C’est un immeuble magnifique qui est dévasté », décrit-elle, selon Europe1.
Un bar s’est installé en bas de chez Hélène : « Ça monte à 80 décibels dans mon salon » https://t.co/HEYqqGAZfu
— Europe 1 ??? (@Europe1) July 24, 2020
Dans son témoignage, Hélène évoque des constructions sauvages : « Ils montent des cabanes sur les parties communes de l’immeuble. La mairie accepte tout ça. Il n’y a pas d’évacuations. Les cuisines sont sous l’immeuble. Le long de l’immeuble, il y a une réserve de trois mètres pour les pompiers. Ils ont empiété dessus. Ces restaurants ont démoli toutes les jardinières de la résidence et ont coupé des palmiers. Les terrasses occupent les parties communes de la copropriété. »
Lorsque ces restaurants se sont installés, Hélène a déploré le vacarme, mais rien n’y a fait : « Il y a trois ans, nous sommes rentrés d’une soirée chez des amis, il y avait un bruit phénoménal. C’était impossible d’être dans l’appartement, je devenais folle. J’ai commencé à piquer une crise. Mon mari a arrosé tout le monde avec un liquide qui sentait très fort. Il a été mis en garde à vue, alors qu’eux faisaient un bruit d’enfer. »
Depuis, ce n’est pas seulement Hélène, mais aussi ses voisins qui n’en peuvent plus : « Ma voisine ne met plus sa voiture dans le parking. Mon voisin ne sort plus. Beaucoup de gens sont pétrifiés. J’ai appelé la police des centaines de fois. J’ai voulu porter plainte concernant le bruit, on m’a dit que ma plainte était irrecevable parce qu’il n’y avait pas atteinte à la personne. Il faut que j’appelle la police à chaque fois. Quand ils arrivent, il n’y a plus de musique. Dix minutes après, la musique reprend comme si de rien n’était. »
Hélène évoque également les poubelles qui traînent dans les couloirs, ainsi que les odeurs qui remontent dans les appartements au-dessus parce qu’il n’y a pas d’évacuations. Et c’est sans parler « des rats et des cafards qui entrent dans nos appartements, ni des égouts qui sont bouchés en permanence ». Pour Hélène : « Les gens qui mangent dans ces restaurants sont en danger sanitaire. »
Elle poursuit : « J’y passais six mois tous les ans, maintenant je n’y vais plus. Je n’y suis pas retournée depuis plus d’un an. On m’a volé mon appartement », dénonce-t-elle. « Je ne peux plus y habiter, je ne peux pas le louer, je ne peux pas le vendre. Quand les acheteurs potentiels voient le bazar en bas, ils n’achètent pas. Malgré le fait que les lois soient en ma faveur, aucune n’est mise en application. Personne n’agit. Le syndic a peur. Tout le monde se tait et personne ne fait rien. Lors de la réunion des copropriétaires, ils se sont battus. Je suis furieuse et désabusée. »
Depuis, Hélène n’a plus l’énergie de continuer : « Ça me ronge. Je n’en peux plus. Ça a été mon paradis. Quand j’ai acheté l’appartement, en bas il y avait un cabinet d’architecte, une onglerie et un cabinet dentaire. Je suis au bout. Cet appartement je l’ai aimé, aujourd’hui je le déteste. Je ne sais plus quoi faire, j’ai tout fait. Je suis atterrée et en colère », déplore-t-elle.
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