L’examen des dépouilles des victimes révèle notamment que l’épouse de Jean-Claude Muller a été violée avant ou après sa mort.
Le 15 décembre, l’une des deux filles de Jean-Claude et Sylviane Muller – un couple de quinquagénaires établis à Izon, à une trentaine de kilomètres au nord-est de Bordeaux – découvrait le corps dénudé de ses parents dans une mare de sang en rentrant au domicile familial.
Ce mardi, l’institut médico-légal de l’hôpital Pellerin a procédé à l’autopsie des dépouilles des deux victimes.
Selon Sud Ouest, M. Muller aurait reçu « une vingtaine de coups de couteau portés sur l’ensemble du corps, dont une dizaine dans la région du cœur ».
Le corps de son épouse présente lui aussi plusieurs traces de coups portés avec une arme blanche au niveau du cœur « et les médecins légistes ont aussi relevé deux sillons sur la gorge ».
Le rapport d’autopsie révèle également que Sylviane Muller a été violée avant ou après sa mort.
Depuis soixante-douze heures, les enquêteurs de la Cellule d’investigation criminelle (CIC) et de l’Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale (IRCGN) procèdent au relevé de traces et d’indices dans le pavillon du couple.
Les premières constatations montrent que le ou les auteurs du crime ne sont pas entrés par effraction. Ils auraient également tenté de mettre le feu à la maison avant de quitter les lieux, a indiqué le procureur de la République de Bordeaux dans un communiqué.
L’enquête requalifiée
L’arme du crime n’a pas été retrouvée pour le moment et le ou les auteurs sont activement recherchés.
Mercredi soir, l’enquête ouverte par le parquet bordelais a été requalifiée en « assassinat et meurtre aggravé par la circonstance que les faits ont été précédés ou suivis de viol ».
Âgé de 58 ans, Jean-Claude Muller travaillait comme électricien. Son épouse Sylviane, âgée de 50 ans, tenait un élevage de bouledogues français.
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