« Si quelqu’un lit ce message et envisage d’avorter, je souhaiterais adopter votre bébé. Ma femme et moi serons heureux d’accueillir tous vos bébés ! Je suis très sérieux. Si vous êtes enceinte et que vous ne voulez pas de votre enfant, nous l’adopterons. Ce n’est pas seulement un fœtus. C’est une bénédiction. La vie est précieuse. »
C’est ce post qui a tout déclenché.
En 2015, Kevin et Nicole Cook ont utilisé les réseaux sociaux pour plaider en faveur des femmes qui avaient l’intention d’avorter afin d’adopter leur enfant. La famille Cook était loin d’imaginer que leur post donnerait le coup d’envoi d’un mouvement qui amènerait de nombreux bébés non désirés dans des foyers d’accueil.
Le 22 janvier 2019, le Sénat de New York a adopté la Reproductive Health Act qui protège efficacement le droit à l’avortement aux États-unis et rendrait légale l’interruption de grossesse après 24 semaines.
Plus tard, le 28 janvier, un couple de Virginie, Blake et Sarah Thomas, inspirés par l’initiative de la famille Cook, se sont rendus sur Facebook pour exprimer leur intérêt à adopter des bébés non désirés.
Ils ont écrit : « N’avortez pas ! Nous l’adopterons ! N’hésitez pas à nous contacter si vous êtes ouvert à l’option de l’adoption ! #adoptionislife. »
Sarah a exprimé à Liftable : « Nous voulions donner un visage à l’adoption et aider les femmes à réaliser qu’il existe une excellente option qui s’offre à elles. »
Blake et Sarah Thomas sont les parents de deux jeunes garçons, un fils biologique de 8 mois et un fils adoptif de 2 ans. « Dieu nous a donné un amour pour les orphelins et nous sommes prêts à ouvrir notre maison et notre cœur à autant d’enfants que Dieu jugera bon de nous donner », dit Sarah.
En effet, leur message semble avoir fonctionné. Selon le couple, la réponse a été saisissante et ils sont actuellement en cours d’adoption avec l’une des mères qui les a contactés.
Sarah a partagé : « Notre espoir et notre prière étaient de sauver la vie d’un bébé qui ne connaîtra peut-être jamais la joie de naître, et le Seigneur a répondu à cette prière ! »
« Notre prière a été faite pour que les chrétiens se rassemblent afin de soutenir et aimer les mères plutôt que de les rendre honteuses ou coupables d’avoir envisagé l’avortement », a-t-elle expliqué. « Tant de familles seraient prêtes à adopter ou à aider ces mamans à garder leurs bébés, malheureusement beaucoup d’entre elles choisiront la seule option qui s’offre à elles, excepté pour les mères qui connaissent l’autre alternative. »
Et tout comme la famille Cook l’a fait pour la famille Thomas, ces derniers ont également semblé avoir inspiré beaucoup d’autres familles à tendre la main, par l’intermédiaire des réseaux sociaux, aux femmes qui prévoient d’avorter en leur promettant qu’elles accueilleront tout bébé non désiré.
Le poste a suscité 24 000 réactions et quelque 88 000 actions depuis son affichage. De nombreux utilisateurs de réseaux sociaux ont également pris l’initiative de complimenter le couple pour leur action.
Un utilisateur a écrit : « C’est une bonne chose ce que vous faites. J’ai été placé en famille d’accueil pendant 9 ans avant d’être finalement adopté. S’il vous plaît, n’avortez pas ! Il y a tant de familles qui s’occuperaient si bien de votre enfant !? »
Tandis qu’un autre commentait : « J’adore ça ! C’est tellement vrai qu’il y a d’innombrables familles qui voudraient accueillir des bébés. »
Le 5 février, le couple a publié une mise à jour, déclarant : « Merci à tous ceux qui ont exprimé leur intérêt à aider ces femmes. En ce moment, nous ne recevons plus de messages et les femmes qui nous ont contactées ont été référées à des organismes pour femmes enceintes ou à des agences d’adoption. Merci ! »
Aujourd’hui, avec la polémique sur l’avortement qui sévit sur les réseaux sociaux, ce sont des histoires comme celles-ci qui rassemblent les gens au lieu de les diviser. Quels que soient les problèmes, il est important de se rappeler que nous sommes tous humains et que nous faisons de notre mieux. Espérons que cette histoire touchera le cœur de quelqu’un et le convaincra que l’avortement n’est pas la seule option.
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