Michel-Édouard Leclerc a demandé « la fin du pass sanitaire dans les grands centres commerciaux » de plus de 20.000 mètres carrés, imposé depuis le 16 août dans les départements où le taux d’incidence dépasse les 200 pour 100.000 habitants sur une semaine.
« Si le pass sanitaire n’a pas vocation à être généralisé, (…) je demande la fin du pass sanitaire dans les grands centres commerciaux, parce qu’il ne joue pas son rôle, aujourd’hui, de pédagogie », a déclaré le 27 août le président du comité stratégique E.Leclerc au micro de RMC/BFMTV.
Il propose « soit la suppression, soit la généralisation » du pass sanitaire à tous les commerces sans distinction.
M. Leclerc assure que le dispositif du pass sanitaire est difficile à comprendre pour le consommateur : « le consommateur n’est pas informé, les commerçants ne peuvent pas faire de publicité pour dire [s’ils contrôlent le pass sanitaire] puisque c’est sur la base d’indicateurs qui évoluent, ce sont les préfets qui décident », regrette-t-il.
Ça se fissure de partout : si on supprime le #PassSanitaire des centres commerciaux comme la justice le demande de plus en plus souvent et comme Leclerc le réclame, on le supprimera partout !
Tous les métiers doivent se fédérer ! https://t.co/HifDIOhk7Q— Florian Philippot (@f_philippot) August 27, 2021
Poursuite du « dispositif de soutien » aux commerçants
Mardi, le tribunal administratif de Versailles a suspendu un arrêté du préfet des Yvelines rendant obligatoire le pass sanitaire dans les centres commerciaux, au motif qu’il empêchait l’accès aux biens de première nécessité aux personnes n’en disposant pas. Des requêtes en référé sont en cours dans d’autres départements.
Michel-Édouard Leclerc demande également la poursuite du « dispositif de soutien » aux commerçants « avec le chômage partiel, etc. parce que ça a un gros impact ».
Inflation sur les matières premières
Le président du Comité stratégique E.Leclerc a par ailleurs évoqué « l’inflation sur les matières premières ». « On nous annonce des hausses du sucre raffiné de 10%, sur les pâtes de 23%, sur la charcuterie entre 9 et 15% (…), sur le vinaigre 15%, sur l’huile d’olive 11% » avant les négociations commerciales annuelles », a-t-il détaillé, regrettant « la spéculation sur un manque de disponibilité du blé et du maïs ».
Cette hausse des prix devrait cependant être négociée avant d’être ressentie par le consommateur : « on ne va pas laisser cette reprise de la consommation se bloquer par quelques spéculateurs », a-t-il assuré.
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