L’autre jour, je me suis réveillé avec le sentiment qu’il était bien possible que la pandémie soit enfin terminée, ou presque, en tout cas.
Mon raisonnement n’était pas compliqué. Au cours de leur parcours traditionnel, les virus continuent à muter pour survivre et, lorsqu’ils mutent, les nouveaux variants ont tendance à être de moins en moins graves.
Cela semble être le cas du virus de Wuhan. Son nouveau variant Omicron, bien que hautement transmissible, est apparemment relativement bénin – aucun décès n’a été signalé dans une soixantaine de pays jusqu’à présent. Ce variant partage même du matériel génétique avec un autre coronavirus plutôt bénin, le simple rhume.
Bien sûr, les choses pourraient changer, un variant plus dangereux pourrait apparaître ou Omicron pourrait se transformer d’une manière imprévue. Toutefois, si j’ai raison, nous assistons au début de la fin d’une ère où la politique a inhibé la science au point de pratiquement détruire de nombreux pays dans le monde entier.
Quel soulagement. On pourrait enfin franchement souhaiter une bonne et heureuse année !
Pas si vite. Ce n’est pas encore fini, nous entamons juste une nouvelle phase.
Une fois de plus, si j’ai raison, j’ai deux prédictions à faire – deux prédictions qui ne s’excluent pas l’une l’autre et qui ne sont pas très optimistes. En fait, la seconde serait bien pessimiste si elle se matérialise et si nous n’y faisons pas attention.
Comme exemple, on peut prendre le cas des États-Unis en tant que première puissance de l’Occident.
(1) Joe Biden, pour obtenir un coup de pouce politique qui lui est vraiment nécessaire, et Anthony Fauci (son principal conseiller sur la pandémie et l’un des maniaques du « contrôle » qui est prêt à changer d’avis à tout moment tant que les gens suivent son avis) revendiqueront la victoire et essaieront de s’en attribuer le mérite au énième degré – une tentative aussi nauséabonde que ridicule. Une grande partie des médias s’en feront l’écho, mais au moins autant de citoyens, voire plus, en seront sceptiques.
(2) Un scénario beaucoup plus inquiétant – au moins jusqu’à ce qu’il y ait un changement de régime au niveau présidentiel -, ils ne nous diront jamais que la pandémie est vraiment terminée. Ils diront plutôt que la situation s’est légèrement améliorée (pour l’instant), mais que nous devons toujours rester extrêmement vigilants. Sinon, le fléau pourrait resurgir à tout moment. Cela signifie le port du masque en continu (là où les autorités le jugent nécessaire), des piqûres de rappel tous les quelques mois (comme des nettoyages dentaires) et, probablement, des confinements intermittents. (Les écoles pourraient les pratiquer comme des exercices d’évacuation en cas d’incendie.) Nous devrions toujours maintenir une distance sociale quand nous le pouvons – on ne sait jamais ce que notre voisin peut porter – car c’est une bonne habitude, comme l’utilisation d’une brosse à dents. Et nous devrions faire tout cela à perpétuité.
Est-ce que j’exagère ? Pas vraiment, si on pose la question à la Première ministre de la Nouvelle-Zélande qui a déjà déclaré que le programme de vaccination dans son pays ne connaîtra jamais de fin.
Bill Gates, le cofondateur de Microsoft, vient de nous informer qu’il pense que la « phase critique » de la pandémie prendra fin en 2022. En même temps, il se dit « surpris » du fait que tant de personnes résistent à la vaccination et aux masques.
L’introduction des mesures de réglementation de la pandémie a toujours été avant tout une question de contrôle, et non de santé. Si on déclare la fin de ces mesures, alors on perdra le contrôle.
Plus précisément, c’est perdre l’emprise sur les masses consentantes, c’est perdre la possibilité d’avancer vers l’instauration d’un socialisme-communisme – quelle que soit la façon dont on décrit le régime où l’État est plus important que l’individu (sauf, bien sûr, les individus qui sont aux commandes).
On n’y renoncera pas facilement. Le Covid a fourni des excuses pour le contrôle de l’État qui dépassent tout ce que nous avons connu au cours de notre vie dans des pays démocratiques. Les deux dernières années ont rapproché les mouvements de gauche à la réalisation de leurs rêves – des rêves de transformer les pays occidentaux – plus qu’ils ne l’ont été depuis des décennies.
Arrêter ces mesures sera plus difficile que d’arrêter le Covid-19 lui-même, surtout s’il disparaît éventuellement. Les résidus seront toujours là. Les nettoyer – oui, les désinfecter – sera notre responsabilité à tous.
Roger L. Simon est un romancier primé, un scénariste nommé aux Oscars, cofondateur de PJMedia et maintenant rédacteur d’Epoch Times. Ses derniers livres s’intitulent The GOAT (Le plus grand de tous les temps) et I Know Best : How Moral Narcissism Is Destroying Our Republic, If It Hasn’t Already (Je sais mieux : comment le narcissisme moral détruit notre République, si ce n’est déjà fait).
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Les opinions exprimées dans cet article sont celles de l’auteur et ne reflètent pas nécessairement celles d’Epoch Times.
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