Qu’ils soient en semi-liberté ou sous bracelet électronique, des criminels utilisent de faux tests positifs au Covid afin de se soustraire à des convocations judiciaires et avoir des reports de peines. Des tests qu’ils se procurent via les réseaux sociaux pour quelques dizaines d’euros.
Récemment, le Service d’information et de renseignement sur la criminalité organisée de la police nationale (SIRASCO) a alerté la justice, les policiers et les gendarmes que des délinquants et des criminels se servaient de faux tests positifs au Covid-19 afin d’échapper ou de contourner temporairement leurs convocations judiciaires, a rapporté Le Parisien.
Pour ce faire, il leur suffit de quelques dizaines d’euros et du contact d’un faussaire sur les réseaux sociaux. Selon le SIRASCO, ces trois derniers mois, deux cas ont été répertoriés. Il s’agit d’un homme sous bracelet électronique pour des faits de meurtre et de tentative de meurtre, qui a réussi à se soustraire à une convocation. Puis d’un délinquant ayant obtenu une suspension de peine, a rapporté 20 Minutes.
Une note policière alerte sur l’utilisation par des délinquants de faux tests positifs au #Covid19 pour échapper à des convocations judiciaires : « Des contrefaçons de (bonne) qualité, mises en vente pour quelques dizaines d’euros sur les réseaux sociaux. »https://t.co/8Ruhs1miDY
— Nicolas Berrod (@nicolasberrod) September 22, 2022
Pour repérer les menteurs, il est toutefois possible de vérifier l’authenticité des tests de dépistage, notamment en s’assurant que le nom du détenteur du test est le bon, ou en vérifiant l’enregistrement de son dépistage auprès de l’Assurance maladie.
Il est également possible de contacter le praticien, a conseillé le SIRASCO.
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