Un groupe de 25 lycéens québécois et leurs trois accompagnateurs ont réussi dimanche à quitter Haïti, où ils étaient bloqués par de violentes manifestations antigouvernementales, au lendemain de l’évacuation d’une centaine de touristes Canadiens.
« On est dans l’avion » de retour vers Montréal, a confirmé dans un message à l’AFP l’un des accompagnateurs. Le voyagiste canadien Transat a aussi confirmé à l’AFP que le groupe de lycéens était à bord du vol TS663 qui est parti à 15h59 (20h59 GMT) de Port-au-Prince .
Outre les lycéens, des employés de l’ambassade du Canada en Haïti (fermée depuis jeudi) ont aussi pris place à bord de cet avion pour être rapatriés vers la métropole québécoise. Le Canada a appelé vendredi ses ressortissants à éviter tout voyage dans ce pays face aux violences.
Les lycéens de deux établissements, Le tandem et Le Boisé, de Victoriaville (160 kilomètres à l’est de Montréal) étaient partis le 10 février en Haïti, mais face à la rapide détérioration de la situation, avaient rapidement cherché à écourter leur séjour. Finalement ils n’ont pas rencontré de difficultés dimanche matin pour rejoindre par la route l’aéroport de Port-au-Prince, ont-ils indiqué.
Samedi, 113 touristes québécois avaient pour leur part été évacués depuis leur hôtel où ils étaient bloqués depuis une semaine par des hélicoptères spécialement affrétés pour contourner les multiples barrages sur la route. Ils avaient ensuite pu regagner Montréal.
Depuis le 7 février, les manifestations se sont multipliées à travers les principales villes de Haïti, qui ont subi d’importants dégâts matériels. Issus en majorité des quartiers les plus pauvres, les contestataires ont réclamé la démission du président et de meilleures conditions de vie.
Le Premier ministre haïtien Jean-Henry Céant a annoncé samedi soir des mesures économiques d’urgence, notamment la lutte contre la corruption.
D.C avec AFP
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