Dans une tribune libre sur L’Opinion, Eric Zemmour a exposé lundi 20 décembre sa stratégie de sortie de la crise sanitaire.
Face à une 5e vague qui se profile, incitant le gouvernement à transformer le pass sanitaire en futur « pass vaccinal », Eric Zemmour expose en quatre points majeurs, ce que sera sa politique sanitaire afin de sortir de la crise du virus du PCC.
« Entretenir un climat de peur »
Mais le candidat à la présidentielle ne pouvait aborder ce sujet sans tancer une fois de plus la politique du gouvernement en place.
Après avoir qualifié la gestion de la crise de « défaut de stratégie », Eric Zemmour a fustigé la politique de vaccination d’Emmanuel Macron : « J’accuse Emmanuel Macron et son gouvernement d’instrumentaliser la crise sanitaire, en mettant par exemple sur la table des mesures aujourd’hui inutiles comme le passe sanitaire ou vaccinal, pour de seules fins politiciennes. Coûte que coûte il cherche à imposer ces sujets qu’il sait clivants (sauf pour son propre électorat) dans la campagne. »
Eric Zemmour accuse ainsi le gouvernement Macron d’« entretenir un climat de peur » pour la population, ce qui constitue selon lui, « une faute politique majeure ».
«Ma stratégie pour sortir de la crise sanitaire». La tribune d’Eric Zemmour https://t.co/AdCaTtgE2U
— l’Opinion (@lopinion_fr) December 20, 2021
Quatre axes pour une sortie de crise
Face à cette politique du « tout vaccin », le candidat a exposé quatre axes qui, selon lui, permettront de sortir de cette crise.
Estimant que « l’écrasante majorité des Français est désormais immunisée, soit par la vaccination soit en ayant été contaminés », Eric Zemmour souhaite orienter la vaccination sur une catégorie de population,« les personnes âgées et fragiles ».
« J’invite toutes ces personnes âgées et fragiles qui ne le seraient pas déjà à se faire vacciner, y compris avec une troisième dose, afin qu’elles réduisent les chances de faire des formes graves de la maladie et d’engorger notre système hospitalier ».
Pour le reste de la population qui pourrait aussi développer des symptômes, M. Zemmour rappelle ainsi l’existence de « traitements efficaces qui commencent à arriver, dont cinq sont déjà autorisés dans l’Union européenne ». Ces traitements anti-Covid devraient pouvoir être prescrits et administrés « largement« , estime le candidat.
Dans un troisième point, Eric Zemmour s’est ensuite focalisé sur la nécessité de « redresser le système hospitalier, qui a été malmené depuis des décennies, au nom d’économies budgétaires de court terme. »
Rappelant que, selon lui, ce résultat est le fait de tous les bords politiques confondus, » gauche, droite et centre », le journaliste et essayiste rend tout de même hommage au « Ségur de la Santé » qui est « un premier pas dans la bonne direction », appuie-t-il.
Enfin, le président du parti « Reconquête » a abordé la question du retard qu’a pris le pays concernant la recherche médicale contre le virus du PCC. N’admettant toujours pas que la France, « le pays de Pasteur », « ait été absente de la course sur les vaccins et les traitements contre la Covid-19 », M. Zemmour y voit là « le symptôme de notre déclassement » et espère y mettre fin « en réindustrialisant le pays et en renouant avec l’excellence de notre recherche, publique et privée ».
« Plutôt que la peur, choisissons la raison, la responsabilité et la science, afin de retrouver, le plus rapidement possible, notre vie d’avant », c’est par ces mots que le candidat à la présidentielle a clôturé ses propos.
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