Depuis samedi 12 décembre, à Avion, près de Lens (Pas-de-Calais), une femme demande justice pour son chat, Mowgli, mort à la suite d’un tir au plomb.
Mowgli, le chat de Carla Renaux, a été la cible d’un tir de plomb samedi 12 décembre. Le félin s’est alors retrouvé gravement blessé et paralysé, puis a du être euthanasié pour abréger ses souffrances. Une souffrance que partage Carla, qui ne comprend pas comment un tel acte puisse être commis.
« Il était 18 heures et Mowgli n’était toujours pas rentré. Comme il est cardiaque et qu’il doit prendre ses cachets chaque soir, j’étais inquiète. D’habitude, dès qu’on l’appelle il vient. Là, on a attendu et on ne le voyait pas arriver », a raconté Carla.
Comme Mowgli reste généralement dans son jardin, Carla a fouillé partout, mais là encore : rien. Néanmoins, peu après être rentrée, elle a entendu des miaulements à sa porte. « Il était là, souffrant. Il était assis sur le côté et il ne bougeait plus son arrière-train », a expliqué Carla, qui a ensuite aperçu du sang sur le sol, relate Lille actu.
« J’ai tout de suite appelé un vétérinaire d’urgence et on y est allé. Là bas, une femme a pris en charge Mowgli et a estimé que sa lourde blessure était le résultat d’une morsure ou d’un tir. La radiographie a confirmé que c’est un tir. Dans le compte-rendu, il est indiqué : tir au plomb », a déclaré Carla.
Malheureusement, Mowgli était trop atteint. Aujourd’hui, Carla est très attristée, mais surtout en colère : « Comment peut-on faire ça à un animal sans défense ? On l’aimait beaucoup, c’est dur. » Elle a déposé plainte contre X et explique que les faits ont eu lieu dans sa propriété, derrière le quartier de la République.
C’est également « ce qu’ont estimé les policiers », a-t-elle ajouté. Pourtant, Mowgli, qui était un joli croisé maine coon, ne causait aucun ennui dans le voisinage. « Il restait tout le temps dans le jardin ou sur les toits », a précisé Carla.
Cherchant une explication, Carla s’est souvenue qu’elle avait déjà entendu parler de cas d’empoisonnement dans la commune, mais jamais de tir au plomb. Cependant, elle s’est rendu compte d’une chose : « On voit de moins en moins de chats depuis quelques semaines alors qu’on en apercevait beaucoup avant. »
Pour elle, le constat est clair, ces odieux agissements doivent cesser : « Je sais très bien que l’on ne retrouvera jamais l’auteur, mais il faut faire quelque chose. Les animaux doivent être davantage protégés. Si ça continue, on aura tous peur de laisser sortir nos chats », déplore Clara, qui a lancé une pétition pour relater l’histoire ce Mowgli et lutter en faveur de la protection animale.
Une pétition qui a atteint plus de 54 000 signatures ce samedi 26 décembre.
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