Par crainte de « troubles à l’ordre public », la préfecture de Charente-Maritime a publié un arrêté interdisant toute « manifestation » et « attroupement » à Saintes autour du lycée professionnel que doit visiter jeudi Emmanuel Macron.
Le préfet Nicolas Basselier motive notamment sa décision par la crainte de « troubles à l’ordre public » dans le cadre de la contestation de la réforme des retraites et au regard d’appels à la mobilisation sur les réseaux sociaux de « groupes radicaux de la Charente-Maritime et des départements voisins ».
Il évoque aussi plus spécifiquement des menaces d’un individu disant sur Facebook vouloir « emmener un fusil à lunette avec des munitions » à l’occasion de la venue du président de la République, attendu vers 11h45 au lycée technologique et professionnel Bernard Palissy à Saintes.
Les manifestants sont déjà sur place
L’arrêté court de 07h30 à 18h00. Les syndicats avaient déclaré un appel à manifester à partir de 09h00 devant l’établissement, mais ne se sont pas rendus à la réunion préparatoire avec la préfecture mercredi, indique également le préfet dans son arrêté.
Une centaine d’opposants à la réforme des retraites s’est donc rassemblée en début de matinée à l’extérieur du périmètre interdit, à environ 500 mètres de l’établissement, a constaté un journaliste de l’AFP. Munis de casseroles et sifflets, de drapeaux aux couleurs de la CGT ou de La France insoumise, ils brandissaient des pancartes « Macron destitution » ou encore « Le personnel des lycées professionnels en colère ».
Le 20 avril, la CGT avait aussi coupé le courant lors d’une visite du président dans un collège de l’Hérault. Mais des groupes électrogènes sont depuis installés pour parer à toute éventualité.
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