Les forces militaires américaines mènent des frappes en Somalie visant des éléments locaux affiliés à l’organisation terroriste islamiste ISIS.
Selon une évaluation initiale des frappes du 1er février, il semblerait que de nombreux agents d’ISIS-Somalie aient été éliminés et qu’aucune perte civile n’ait été enregistrée, d’après les déclarations du secrétaire à la Défense, Pete Hegseth, qui a été communiquée à Epoch Times.
« Cette action dégrade davantage la capacité d’ISIS à préparer et à mener des attaques terroristes menaçant les citoyens américains, nos partenaires et des civils innocents, et envoie un message clair que les États-Unis sont toujours déterminés à traquer et à éliminer les terroristes qui menacent les États-Unis et nos alliés », a déclaré M. Hegseth.
L’opération a été menée en collaboration avec le gouvernement somalien, a-t-il précisé, et elle a été réalisée par des membres du Commandement des États-Unis pour l’Afrique (AFRICOM), qui est responsable des opérations militaires américaines dans la région.
Les frappes se sont produites dans les monts Golis, une zone du nord-ouest de la Somalie revendiquée par divers groupes rebelles ainsi qu’un organe gouvernemental de l’État sécessionniste non reconnu du Somaliland.
ISIS a connu une croissance rapide de sa taille et de son influence dans une large partie de l’Afrique du Nord et de l’Afrique centrale, malgré la perte de la plupart de ses territoires au Moyen-Orient entre la fin 2015 et 2017.
Depuis lors, le groupe terroriste a adopté une stratégie de terreur basée sur l’insurrection, mettant en place des cellules locales très autonomes dans de nombreux pays africains, en recrutant souvent de jeunes hommes mécontents et des membres d’organisations islamistes locales plus petites.
La filiale d’ISIS en Somalie, par exemple, est apparue en 2015 comme une faction dissidente d’Al-Shabaab, qui est elle-même un proche allié africain d’Al-Qaïda.
Les forces armées américaines sont présentes en Somalie depuis 2007, offrant un appui opérationnel et de la formation au gouvernement dans sa lutte contre différents groupes terroristes.
Le président Donald Trump avait ordonné le retrait de la plupart des troupes américaines du pays vers la fin de son premier mandat, mais cette décision a été annulée par l’administration Biden.
De nombreuses insurrections islamistes se sont développées dans la région au cours des quinze dernières années. Les forces américaines ont été sporadiquement amenées à effectuer des frappes aériennes contre des cibles d’ISIS dans le Golis depuis au moins 2019.
Les forces américaines ont également mené des frappes aériennes en Somalie pas plus tard que décembre dernier. Leur objectif était de diminuer les capacités du réseau terroriste al-Shabaab, qui est également présent dans ce pays.
Dans un message publié le 1er février sur son compte Truth Social, Donald Trump a décrit l’opération comme une série de frappes de précision. Il a également affirmé qu’un planificateur principal d’attaques pour ISIS et plusieurs recrues avaient été tués dans les frappes.
« Ces tueurs, que nous avons trouvés cachés dans des grottes, menaçaient les États-Unis et nos alliés », peut-on lire dans le message. « Les frappes ont détruit les grottes dans lesquelles ils vivent, et tué de nombreux terroristes sans, en aucune façon, blesser des civils. »
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