Des lanceurs d’alerte du FBI ont révélé à un sénateur que le FBI possédait des « preuves importantes » sur l’activité criminelle présumée du fils de Joe Biden.
« Sur la base de récentes divulgations protégées par mon cabinet, le FBI a en sa possession des preuves importantes, significatives et volumineuses concernant la conduite criminelle présumée de Hunter Biden et James Biden », a déclaré le sénateur Chuck Grassley (Parti républicain‑Iowa) au directeur du FBI Christopher Wray et à d’autres responsables dans une lettre datée du 13 octobre.
James Biden est le frère du président.
Le sénateur Grassley, le plus haut républicain de la Commission judiciaire du Sénat, a été approché par un certain nombre de lanceurs d’alerte ces derniers mois. Ils tenaient à lui clarifier la façon dont le FBI gérait son enquête sur Hunter Biden. Hunter Biden faisait des affaires en Chine et dans d’autres pays à l’époque où son père était vice‑président.
Parmi les preuves d’activité criminelle figure le résumé d’un entretien entre les agents FBI et Tony Bobulinski, l’ancien partenaire commercial de Hunter Biden, peu avant l’élection présidentielle de 2020.
« Lors de cet entretien, M. Bobulinski a affirmé que l’arrangement de Hunter et James Biden avec des ressortissants étrangers liés au gouvernement communiste chinois comprenait le fait de les aider dans leurs investissements et transactions commerciales tant que Joe Biden était vice‑président. Cependant, tant que Joe Biden était vice‑président, cette aide devait restée non rémunérée. Après que Joe Biden a quitté la vice‑présidence, le résumé indique clairement que Hunter Biden et James Biden ont travaillé avec la CEFC et des personnes affiliées afin d’être rémunérés pour cette aide passée et les avantages procurés à la CEFC », a écrit le sénateur Grassley.
La CEFC China Energy était une grande entreprise énergétique en Chine qui a fait faillite en 2020.
Selon le document reçu par le sénateur, Hunter Biden, James Biden et leurs associés ont créé une entreprise dans le seul but d’être rémunérés pour leurs manœuvres passées.
Un accord joint à la lettre du sénateur Grassley décrit le pourcentage que chaque personne recevrait par le biais de la SARL. Durant l’entretien, M. Boulinski a aussi révélé que 10% de la participation de Hunter Biden devaient être détenus par son père.
« Selon les allégations communiquées à mon bureau, les informations fournies par M. Bobulinski constituent une base suffisante pour ouvrir une enquête complète sur ses services rémunérés. Cependant, on ne sait pas si le FBI l’a fait et si ces informations font partie de l’enquête judiciaire en cours menée par le procureur Weiss », a écrit le sénateur.
Le sénateur a indiqué que le FBI était également en possession de nombreux autres documents. Un de ces documents prouve qu’en 2017 Joe Biden (alors vice‑président) a rencontré son fils et ses associés lors d’une conférence à Los Angeles.
Outre Christopher Wray, le sénateur a envoyé la lettre au procureur général du district du Delaware, David Weiss, nommé par Trump, et au procureur général Merrick Garland, nommé par Biden.
L’inspecteur général du département de la Justice, Michael Horowitz, a reçu une copie de la lettre.
Selon le sénateur, ces divulgations « soulèvent des interrogations » sur ce que les autorités américaines ont concrètement fait pour enquêter. Il note que le département de la Justice et le FBI ne se sont toujours pas exprimés quant à d’autres révélations de lanceurs d’alerte sur Hunter Biden faites en mai.
« En d’autres termes, trop c’est trop – il faut que le département de la Justice et le FBI soient honnêtes face Congrès et au peuple américain quant à ce qu’il fait, ou ne fait pas, dans l’enquête sur Hunter Biden », a écrit le sénateur.
Le FBI a déclaré avoir reçu la lettre mais a refusé de commenter son contenu, il a ajouté être impliqué dans l’enquête.
L’avocat de Hunter Biden, Chris Clark, n’a pas répondu à une demande de commentaire.
Chris Clark a récemment déclaré que les procureurs examinaient « exhaustivement et avec diligence les preuves fournies par les agents, mais aussi celles avancées par tous les autres témoins dans cette affaire, y compris les témoins de la défense ».
Après avoir annoncé fin 2020 que Hunter Biden faisait l’objet d’une enquête, le département de la Justice refuse systématiquement de répondre aux interrogations soulevées de toutes part. Le fils du président a déclaré que les enquêteurs sondaient ses affaires fiscales. Interrogé sur l’évolution des investigations, le procureur Garland a déclaré qu’il n’y aurait pas « d’interférence politique ou inappropriée ».
Pour l’heure, les assignations à comparaître montrent que les enquêteurs ont cherché à obtenir les relevés bancaires de Hunter et James Biden.
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