Les masques « grand public » arrivent dans les supermarchés.
Agnès Pannier-Runacher, la secrétaire d’État à l’Économie, a annoncé sur BFM Business le 29 avril que des masques « grand public » seront disponibles dès le 4 mai dans les supermarchés de certaines enseignes de la grande distribution.
Désormais, les pharmacies n’auront plus le monopole de vendre des masques pour se protéger du coronavirus. Pour Agnès Pannier-Runacher, l’important est de « mettre en place des canaux de distribution pour que les Français trouvent des masques à la portée de leur domicile et de leur budget », peut-on lire dans Marie-Claire.
Les masques en tissu, lavables et réutilisables, seront vendus à un prix oscillant entre deux et trois euros l’unité. Pour ce qui est des masques en papier et à usage unique, ils seront « vendus à prix coûtant », soit moins d’un euros, a annoncé Agnès Pannier-Runacher.
Toutes les enseignes de la grande distribution devraient avoir des masques « grand public » en vente, à savoir les groupes Auchan, Aldi, Cora, Carrefour, Intermarché, Leclerc, Colruyt, Groupe Casino, Lidl, Netto, Match, et Système U.
Quant à comment la vente va s’organiser dans les magasins, à chacun de décider. Agnès Pannier-Runacher parle de « diffusion équitable et sereine », chaque enseigne devra déterminer le nombre maximum de masques autorisés lors de tout achat.
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Le Parisien relate par exemple que le groupe Intermarché-Netto a décidé que les masques ne seraient pas mis en rayons. Thierry Cotillard, le président du groupe, explique : « Nous avons fait le choix de ne pas les vendre en rayons car cela serait difficilement gérable. » Par ailleurs, il précise que les clients pourront acheter jusqu’à 50 masques lors du passage en caisse pour un prix coûtant de 29,54 euros. Le groupe Intermarché-Netto devait avoir 90 millions de masques chirurgicaux à vendre dès le 4 mai.
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