Le gouvernement britannique a annoncé une nouvelle vague de projets de recherche et développement financés par le gouvernement dans le domaine de la technologie 5G afin de stimuler l’innovation dans ce secteur et de mettre la Grande-Bretagne à l’avant-garde.
« Le nouveau financement que nous annonçons aujourd’hui nous aidera à trouver de nouveaux moyens de saisir les opportunités de la 5G et à apporter des avantages tangibles aux consommateurs et aux entreprises dans tout le pays », a déclaré le ministre de l’Infrastructure numérique, Matt Warman, selon une déclaration du gouvernement britannique.
« « Nous soutenons les penseurs novateurs de toute la Grande-Bretagne pour qu’ils utilisent leur créativité pour exploiter la puissance de la 5G et stimuler la productivité économique, réduire la pollution et les encombrements, et développer la prochaine génération de divertissement », a ajouté M. Warman.
Le gouvernement britannique a dévoilé que 222 millions € seront investis dans le programme gouvernemental de bancs d’essai et d’expérimentation qui se concentre sur l’exploration de nouvelles façons d’appliquer la 5G dans des secteurs allant de la défense aux soins de santé, en passant par les camions à conduite autonome et les divertissements à même de stimuler la croissance et la productivité des entreprises, selon la déclaration.
En outre, les projets recevront 33 millions € pour la conception de nouvelles utilisations de la 5G par le biais d’une concurrence ouverte qui permettra de libérer la « créativité britannique », selon la déclaration.
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Les organisations financées par le gouvernement, allant des grandes entreprises de technologie et de télécommunications aux petites et moyennes entreprises et aux autorités locales, représentent 18,22 millions € de cette enveloppe de 33 millions €, selon la déclaration.
Dix-sept petites ou moyennes entreprises britanniques participent aux projets et certaines d’entre elles font avancer l’initiative du gouvernement visant à développer la chaîne d’approvisionnement en télécommunications au Royaume-Uni, selon la déclaration.
L’un des projets sera testé dans un banc d’essai 5G – un réseau d’essai 5G conçu pour effectuer des tests rigoureux qui simulent étroitement le monde réel – qui comprend le kit Samsung, à noter que c’est la première fois que le géant sud-coréen des télécommunications et de l’électronique participe à un projet de recherche et développement 5G basé au Royaume-Uni, selon la déclaration.
Le gouvernement britannique prévoit d’ajouter « une deuxième série » de nouveaux projets 5G à cette initiative à l’automne, selon le communiqué.
Les projets 5G britanniques ouvrent de nouvelles opportunités commerciales
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— Philippe Top-Action (@top_force) July 18, 2018
IBM et deux sociétés britanniques, BAE Systems et Advanced Manufacturing Catapult, vont unir leurs efforts pour développer un « nouveau système d’avion de combat britannique de nouvelle génération, le Tempest […] en deux fois moins de temps », indique le communiqué. Le projet va également révolutionner le processus de fabrication en utilisant les technologies 5G telles que l’assemblage robotisé, les lignes d’assemblage de produits reconfigurables, la réalité virtuelle et la réalité augmentée.
Un autre projet consiste à développer dans l’usine Nissan au Royaume-Uni un camion autotracté utilisant la technologie 5G, selon la déclaration. Le projet est mené par des entreprises automobiles britanniques et reliera de nombreuses petites et moyennes entreprises dans une chaîne d’approvisionnement.
Paul Butler, directeur général de la North East Automotive Alliance, l’un des chefs de file du projet, a déclaré : « La 5G permettra de manière unique de retirer le conducteur de sécurité du processus, en permettant des téléopérations à distance pour surmonter des situations anormales. »
« Ce projet représente une opportunité majeure de soutenir et d’accélérer la croissance économique » et « encouragera d’autres investissements des secteurs privé et public », a-t-il ajouté.
Au début de ce mois, le Royaume-Uni a refusé que la société chinoise Huawei, qui n’est pas considérée comme un fournisseur de confiance par les États-Unis, continue à contribuer à l’infrastructure de télécommunications du Royaume-Uni d’ici la fin de 2020, et a fixé à 2027 la date limite pour le retrait de son kit existant du réseau 5G du pays.
Ce revirement s’est produit dans un contexte où l’on craignait que le géant chinois des télécommunications ne se livre à des activités d’espionnage et de sabotage, qui seraient liées à l’État chinois.
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