Des responsables du mouvement anti-G7, dont Alternatives G7 et G7 EZ, ont entamé lundi midi une marche symbolique pour tenter de pénétrer jusqu’à la « zone rouge » du sommet du G7 à Biarritz, afin d’accuser « publiquement » les sept dirigeants « d’illégitimité ».
Suivis de plusieurs dizaines de militants, les trois porte-parole, Aurelie Trouvé, Izia Fernandez et Enault Aramandi, « bras dessus bras dessous façon chaîne humaine basque » se sont mis en marche vers la place Clemenceau, « l’endroit officiel du G7 », mais ont vite été stoppés par les forces de police, a constaté une journaliste de l’AFP.
La zone rouge, dans le centre de Biarritz où sont réunis les dirigeants des sept pays, est soumise à des autorisations d’accès drastiques pour assurer la sécurité.
Selon les manifestants le G 7 n’a rien changé
Les dirigeants du G7 « n’ont réussi sur rien, ce système en faveur des plus riches et des multinationales va perdurer et le G7 n’y a rien changé », a déploré Aurelie Trouvé, au cours d’une conférence de presse à l’issue de laquelle la marche a été lancée.
« Nous souhaitons remettre aux dirigeants pyromanes et hypocrites notre déclaration et notre manifeste commun écrit à la fin du contre-sommet vendredi », a-t-elle expliqué, jugeant le G7 « illégitime ».
« Il faut transformer radicalement notre modèle économique pour répondre aux impératifs écologiques » en prenant des « mesures drastiques », a-t-elle dit, énumérant : « désinvestissement massif des énergies fossiles, taxation des ‘gros pollueurs’, relocalisation des activités, développement des transports en commun. Remèdes à l’urgence climatique, l’évasion fiscale, la domination patriarcale, l’hégémonie des multinationales… ».
Les opposants au G7 ont organisé de mercredi à vendredi dernier un « contre-sommet » qui a rassemblé à Hendaye (sud-ouest de la France) et Irun (à proximité, en Espagne) quelque 5.000 personnes, selon eux.
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