Dimanche 9 septembre au matin, à Nancy, dans la région du Grand Est, deux jeunes étudiantes accompagnées d’une copine rentraient chez elles se coucher après avoir fait la fête toute la nuit. Alors qu’elles traversent la place Stanislas, elles sont accostées par un homme d’une trentaine d’années.
Après avoir fait la fête dans une boîte de nuit, deux jeunes étudiantes de 19 et 20 ans avec une copine rentrent chez elles. En traversant la place Stanislas, elles sont abordées par un homme d’environ 35 ans qui circule sur un vélo électrique.
Selon L‘Est Républicain, l’individu les appelle : « Mesdemoiselles, Mesdemoiselles » et se met à leur tourner autour. Une des jeunes filles pense que « c’est juste un mec un peu lourd qui nous drague ». Elles espèrent s’en débarrasser en lui disant qu’elles ont toutes des petits copains.
Et le cauchemar démarre. L’homme se met soudain en colère et commence à frapper deux des trois étudiantes. Les gifles pleuvent…
Puis, il s’éloigne, dépose son vélo, revient en courant et poursuit ses victimes. Il les fait alors tomber toutes les trois et leur donne des coups de poing et de pied alors qu’elles se trouvent au sol.
Alertée, la patrouille de police arrive rapidement sur les lieux.
La scène filmée par les caméras de surveillance
Filmée par les caméras de surveillance, l’officier de police judiciaire qui a visionné les images, confirme que les coups sont donnés avec « énormément de brutalité », il souligne également la « furieuse férocité » de l’agresseur.
« On voyait bien que l’agresseur savait où frapper, il avait l’air lucide », selon la police.
Devant le tribunal correctionnel de Nancy, l’accusé a déclaré qu’il était ivre au moment des faits. Mais selon les enquêteurs, il a refusé de souffler dans l’éthylotest lors de son arrestation.
Personne n’intervient pour leur porter secours
Lors de leur agression, plusieurs témoins ne sont pas intervenus. L’une des victimes avait même essayé de se réfugier chez un habitant. Ce dernier aurait répondu « dégagez de là ! », alors qu’elle toquait à sa porte pour lui demander de l’aide.
Ce dimanche matin, les personnes qui marchaient sur la place sont restées passives malgré le déchaînement de violence.
Interpellé par la police, l’agresseur est passé le lendemain en justice. Il a été condamné à 12 mois de prison dont huit mois ferme.
Il a été incarcéré juste après l’audience au lendemain des faits.
Les deux étudiantes se sont vu prescrire un et deux jours d’interruption totale de travail (ITT).
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