Les auteurs de la fusillade dans laquelle deux hommes ont été tués dimanche à Sevran (Seine-Saint-Denis) sont toujours recherchés lundi matin, a appris l’AFP de source policière.
Un peu après 18h00, deux hommes sont arrivés sur la place située à proximité d’un centre culturel, au cœur d’une cité de la ville. L’un deux, porteur d’une arme de poing, a tiré à plusieurs reprises sur les deux victimes, selon les informations transmises par cette même source.
Les deux hommes impliqués dans cette fusillade ont pris la fuite à pied, laissant un chargeur d’arme automatique et 18 douilles à proximité des victimes, ajoute cette source policière.
Décédé avant même l’arrivée des secours, un des deux hommes a reçu une balle en pleine tête. Six balles ont touché la seconde victime, décédée malgré l’intervention des pompiers, a indiqué à l’AFP une seconde source policière.
Portant un blouson en cuir, le tireur était intégralement habillé de noir, précise cette même source.
Les victimes étaient connues pour violence et trafic de stupéfiants
Les victimes étaient âgées de 35 et 31 ans, selon le préfet de police Laurent Nuñez, et étaient connues pour violences et trafic de stupéfiants, a indiqué une source policière à l’AFP.
Ce double homicide est survenu moins de 48 heures après une fusillade qui avait fait un mort et plusieurs blessés dans la même ville de Seine-Saint-Denis, des faits attribués par les autorités à la criminalité liée au trafic de drogue.
Dans la nuit de vendredi à samedi, un homme de 28 ans avait été tué et quatre autres blessés lors d’une fusillade dans la cité des Beaudottes, quartier emblématique de cette ville de 52.000 habitants située à 25 km au nord-est de Paris.
Trois autres blessés par balles s’étaient également présentés à l’hôpital plus tard dans la nuit, l’un d’eux repartant avant d’être examiné.
Après Marseille, Sevran avait fait l’objet d’une opération anti-drogue « place nette XXL » le 25 mars dans l’objectif de porter un coup d’arrêt aux trafics. Dans cette ville, le point de deal de la cité Rougemont avait été « éradiqué », a indiqué samedi la préfecture de police.
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