Deux mois après l’évasion du multirécidiviste Mohamed Amra, la PJ lance un appel à témoins pour identifier les véhicules

Par Epoch Times
10 juillet 2024 14:45 Mis à jour: 10 juillet 2024 14:55

La police judiciaire a lancé mercredi un appel à témoins pour identifier les voitures utilisées par Mohamed Amra et ses complices pour prendre la fuite après le guet-apens ultra violent mi-mai à un péage dans l’Eure, qui avait causé la mort de deux agents pénitentiaires.

Les deux surveillants avaient été tués le 14 mai à Incarville par un commando lourdement armé et toujours recherché, au cours de l’évasion du détenu multirécidiviste Mohamed Amra alors qu’il était en cours de transfert dans un fourgon pénitentiaire.

Les malfaiteurs « incendiaient sur place le véhicule Peugeot 5008 noir immatriculé EY-134-FY ayant servi à la percussion contre le fourgon, puis ils quittaient aussitôt les lieux à bord de deux véhicules : une Audi S5 blanche immatriculée CZ-328-HK et une BMW série 4 noire immatriculée ED-398-RH », est-il écrit dans l’appel à témoins.

Deux véhicules retrouvés incendiés

Les deux voitures ont été retrouvées incendiées peu après à Houetteville puis Gauville-la-Campagne, toujours dans l’Eure. « L’enquête ne pouvait déterminer avec quels autres véhicules les malfaiteurs et le fugitif s’étaient ensuite enfuis », écrit la PJ.

Les enquêteurs appellent ainsi « toute personne présente le 14 mai 2024 entre 10h00 et 12h00, entre Acquigny et Évreux, ou plus généralement dans  l’Eure et en Seine-Maritime, ayant été témoin d’évènements suspects ou inhabituels, ou ayant vu les véhicules utilisés par les malfaiteurs » à les contacter par téléphone (0 800 35 83 25) ou par mail (dnpj-oclco-temoin@interieur.gouv.fr).

Soutenez Epoch Times à partir de 1€

Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?

Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.