Un différend « très vraisemblablement d’ordre personnel » a conduit lundi un jeune gendarme volontaire à abattre un de ses collègues avant de se donner la mort à Tagolsheim (Haut-Rhin), a annoncé mardi la procureure de la République de Mulhouse, Edwige Roux-Morizot.
Les gendarmes d’Altkirch ont été appelés lundi vers 17h00 après des coups de feu dans une maison à Tagolsheim. « À leur arrivée ils découvraient les corps de deux jeunes gendarmes volontaires âgés de 20 et 23 ans », précise la procureure dans un communiqué.
L’un d’eux est mort sur le coup, l’autre est décédé « en cours de réanimation peu de temps après », poursuit la magistrate. « L’arme retrouvée sur les lieux n’était pas une arme de service ». Les deux gendarmes, qui étaient originaires d’Alsace et affectés respectivement dans la Loire et dans l’Ain, étaient en vacances au domicile familial de l’un d’eux. « La nature et le siège des blessures constatées révélaient que l’un aurait tiré sur l’autre lui occasionnant six plaies dans le dos avant de se donner la mort avec la même arme », a-t-elle ajouté.
Des motifs très vraisemblablement d’ordre personnel
« Les motifs, très vraisemblablement d’ordre personnel qui ont conduit à ces actes dramatiques, seront recherchés dans le cadre de l’enquête ouverte du chef d’homicide volontaire, confiée à la section de recherches de Strasbourg et à la brigade des recherches d’Altkirch », a conclu Mme Roux-Morizot.
Les parents de l’un des deux militaires, qui étaient alors présents au rez-de-chaussée de la maison où a eu lieu le drame, étaient « sous le choc », avait indiqué lundi soir à l’AFP Hervé Wermuth, le maire de cette commune d’un millier d’habitants, au sud de Mulhouse.
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