Des milliers de témoignages de morts imminentes confirment certaines des croyances les plus profondes de l’humanité.
Chaque année, des milliers d’individus survivent à une expérience de mort imminente due à une maladie ou à une blessure. La plupart d’entre eux ne se souviennent de rien, mais une minorité, environ 10 à 20 %, se souvient d’une expérience de mort imminente (EMI). On les appelle les « expérienceurs ». Depuis 1975, année où Raymond Moody, alors étudiant en médecine et aujourd’hui psychiatre, a inventé le terme NDE (Near Death Experience), dans son livre révolutionnaire « La vie après la vie », des centaines de recherches ont révélé les caractéristiques de l’expérience elle‑même, ainsi que ses séquelles.
Lors d’une EMI, les personnes constatent que leur conscience fonctionne indépendamment de leur corps physique. L’expérience semble généralement réelle, voire hyper‑réelle. La personne peut percevoir le monde matériel et se trouve généralement au‑dessus de son corps physique.
La perception dans cet état est dite « normale plus ». En d’autres termes, les choses, les personnes, les formes et les couleurs apparaissent comme dans le corps physique, mais la personne a des capacités supplémentaires. Il s’agit notamment de la capacité de voir à travers les objets physiques, de connaître les pensées non exprimées des personnes à proximité, de se déplacer instantanément à la vitesse de la pensée et de voyager dans des endroits éloignés du corps.
D’autres personnes perçoivent des environnements et des êtres de nature trans‑matérielle, c’est‑à‑dire qui ne font pas partie du monde matériel. Les environnements proches de ceux sur terre comprennent des scènes préternaturelles semblables, c’est‑à‑dire qu’ils ont des caractéristiques inhabituelles, comme des couleurs que l’on ne voit pas sur terre, et des plantes qui émanent directement de la conscience. Les êtres qu’ils voient, des êtres chers décédés et d’autres humains, ainsi que des figures spirituelles ou religieuses – certaines identifiables, d’autres non – avec lesquelles les expérienceurs communiquent d’esprit à esprit.
Une entité couramment rencontrée est un être de lumière, qui dégage un amour qui, selon les expérienceurs, n’a pas d’équivalent sur terre. Souvent, en présence de cet être, la personne passe en revue toute sa vie (en revoyant et en revivant simultanément chaque moment de sa vie). En même temps elle ressent les émotions des personnes avec qui elle a interagi durant sa vie, de ce fait elle comprend comment ses actions ont affecté chacune des personnes qu’elle a croisées.
L’expérienceur peut aussi percevoir le monde matériel et le monde trans‑matériel, généralement le monde matériel d’abord, puis le monde trans‑matériel, soit dans n’importe quel ordre, soit les deux en même temps, comme cette femme dont l’EMI s’est produite lorsque son cœur s’est arrêté de battre pendant une opération chirurgicale et que, depuis un endroit extérieur à son corps physique, elle était pleinement consciente et a vu des entités spirituelles dans la salle d’opération.
Les EMI peuvent être relativement simples, avec seulement un ou deux éléments assez basiques, ou complexes, avec de nombreuses caractéristiques riches en détails. Plus l’EMI est complexe, plus la personne est susceptible d’avoir des séquelles.
Sur le plan psychologique, une personne peut complètement modifier son système de valeurs. Elle peut, par exemple, perdre totalement la peur de la mort ou devenir moins matérialiste et plus soucieuse des autres et de la planète. Sur le plan spirituel, les expérienceurs deviennent souvent beaucoup plus intéressées par les questions spirituelles et ont un sentiment permanent de connexion avec le domaine trans‑matériel. Sur le plan physique, les sujets peuvent manifester des changements dans leur régime alimentaire, leurs habitudes de sommeil, changer leur comportement face aux appareils électriques. Les ampoules, les téléphones portables et les ordinateurs ont tendance à tomber en panne beaucoup plus souvent que chez les personnes qui n’ont pas vécu d’EMI.
Sur le plan social, les expérienceurs changent souvent d’environnement, d’amis, d’organisations, de carrière, et s’orientent vers un travail utile aux autres. Pour la plupart des gens, l’EMI est une immersion soudaine dans une réalité alternative, réconcilier cette expérience avec la vie réelle peut être difficile, et le processus pour se réintégrer peut prendre des années.
Les caractéristiques de l’expérience elle‑même, ainsi que ses séquelles, sont maintenant bien établies par des centaines de recherches et d’innombrables témoignages.
Au‑delà des caractéristiques et des effets secondaires, il y a les implications de ces expériences. Le message le plus cohérent des personnes ayant vécu l’expérience est que chaque vie humaine a un but, et que le but général est de progresser dans sa capacité à aimer et à acquérir des connaissances. Comme la vie sur terre serait différente si ces principes guidaient tout, des interactions personnelles à chaque instant aux politiques gouvernementales !
Une des raisons pour lesquelles ces principes ne sont pas adoptés est que la « réalité » des EMI est sujette à caution. Au‑delà du sentiment subjectif typique des personnes qui ont vécu ces expériences, quelles sont les preuves de leur réalité objective ?
Les chercheurs ont abordé ce sujet en étudiant un phénomène appelé « perception véridique ». Dans le cas d’une perception véridique, les expérienceurs rapportent avoir perçu quelque chose pendant leur EMI qui était impossible à percevoir par des moyens normaux, compte tenu de l’état et de la position de leur corps physique, et qui était impossible à déduire de ce que les expérienceurs savaient au moment de leur EMI. Plus de 100 cas de ce type ont été compilés dans un livre publié en 2016 par Titus Rivas, Anny Dirven et Rudolf Smit, intitulé « The Self Does Not Die : Verified Paranormal Phenomena From Near‑Death Experiences. » [Le moi ne meurt pas : phénomènes paranormaux vérifiés à partir d’expériences de mort imminente, ndt.] Voici trois cas pour illustrer.
Cas 3.1 Observation d’une amputation
Jean‑Jacques Charbonier, médecin anesthésiste‑réanimateur français de la Capio Clinique Saint‑Jean Languedoc, à Toulouse s’est fait connaître pour ses travaux dans le domaine des EMI et de la vie après la mort. Dans le documentaire « Faux départ‑Enquête sur les expériences de mort imminente », il mentionne le cas pertinent d’une de ses patientes : « J’ai opéré une femme sous anesthésie générale. Et quand elle s’est réveillée, elle a décrit son opération comme si elle l’avait suivie du plafond. En plus de cela, elle a également décrit l’opération qui a eu lieu dans le bloc voisin, l’amputation d’une jambe. Elle a vu la jambe, elle les a vus mettre la jambe dans un sac jaune. Elle n’a pas pu inventer cela, et elle l’a décrit dès son réveil. J’ai vérifié par la suite, et l’opération avait bien eu lieu dans le bloc voisin. Une jambe avait été amputée au moment même où elle était sous anesthésie et, donc, totalement déconnectée du monde. »
Cas 6.5. Le jeune patient d’Elisabeth Kübler‑Ross
La célèbre psychiatre et thanatologue suisse, Elisabeth Kübler‑Ross, a analysé le processus de mort éminente chez les jeunes enfants. Un de ses exemples concerne un petit garçon plongé dans le coma à la suite d’un accident de voiture dans lequel sa mère et son frère Peter étaient également présents. Le garçon est sorti brièvement du coma et a dit au Dr Kübler‑Ross : « Oui, tout va bien maintenant. Maman et Peter m’attendent déjà. » Il a souri d’un air satisfait, puis est retombé dans un coma dont il n’est jamais revenu.
Mme Kübler‑Ross savait déjà que la mère du garçon était morte sur le lieu de l’accident, mais elle savait également que son frère Peter avait survécu. Peter avait été transporté dans un autre hôpital pour de graves brûlures, car la voiture avait pris feu avant que les sauveteurs ne parviennent à le dégager. Mme Kübler‑Ross a décidé de contacter l’autre hôpital pour vérifier l’état de Peter. Cependant, alors qu’elle s’apprêtait à passer l’appel, elle a reçu un coup de téléphone de l’autre hôpital pour l’informer que Peter était mort quelques minutes auparavant.
Mme Kübler‑Ross affirme avoir été témoin de ce schéma à plusieurs reprises auparavant, dans lequel un enfant n’était pas informé de la mort d’un être cher, mais percevait tout de même cette personne au cours de son propre processus de mort. Elle a conclu qu’elle ne pouvait pas attribuer ce schéma au simple fruit du hasard.
Cas 8.2. Ralph Duncan
Dans son livre « Lessons from the Light » [Les leçons de la lumière, ndt.], le psychologue et chercheur en EMI Kenneth Ring évoque un cas de guérison miraculeuse. Ce cas lui a été signalé par le professeur émérite Howard Mickel du département de religion de l’université d’État de Wichita au Kansas. Le Pr Mickel a enquêté sur ce patient de manière approfondie et a soutenu fermement l’authenticité des faits.
Dans les années 1970, un patient atteint de leucémie, Ralph Duncan, était mourant. On lui avait clairement dit qu’il n’avait que peu de temps à vivre et il s’était déjà préparé à mourir. Pendant son hospitalisation, il a vécu une EMI au cours de laquelle il a rencontré un être de lumière. Ralph Duncan a pris cet être pour Jésus, bien que cet être ne ressemblait pas aux images traditionnelles du Christ. L’être de lumière avait des yeux qui « lançaient du feu« .
Duncan et l’être ont eu un contact télépathique entre eux sous la forme de trois brèves phrases : »Ça suffit. C’est mort. C’est parti. » Une fois qu’il a repris conscience, ces mots résonnaient encore dans ses oreilles. Il n’a pas bien compris ce que signifiait « ça suffit ». Mais il associait « c’est mort » à la disparition de sa leucémie. La dernière fois que M. Ring a eu des nouvelles de l’homme, en 1989, il se portait très bien.
Six équipes de recherche ont tenté de capturer la perception véridique dans des conditions contrôlées. En général, l’équipe identifie les services hospitaliers dans lesquels un arrêt cardiaque est le plus susceptible de se produire et place des cibles visuelles au‑dessus du niveau des yeux, sur le plafond en face – dans l’espoir qu’un patient soit réanimé et rapporte une EMI, comprenant une description précise de la cible. Jusqu’à présent, toutes ces tentatives ont échoué. De nombreux facteurs rendent ce type de cas difficile à saisir : notamment leur rareté, l’impossibilité de prévoir l’endroit exact où se trouve la conscience de la personne concernée, et le fait que l’attention de cette dernière est souvent attirée par des aspects de sa situation liés à son bien‑être, plutôt que par des cibles visuelles qui n’ont aucune signification pour elle.
Pour l’instant, les chercheurs se retrouvent avec de nombreux cas dans lesquels le contenu apparemment véridique est vérifié par une tierce partie crédible – habituellement le personnel médical présent. Non seulement la plupart des membres du personnel médical n’ont aucune raison d’avancer une fausse histoire, mais dans la plupart des cas, ils sont en réalité peu enclins à partager de telles histoires parce que celles‑ci contredisent l’opinion dominante en médecine selon laquelle de telles choses ne peuvent tout simplement pas arriver.
En dépit de leur crédibilité, tous ces cas ne parvienne pas à convaincre tout le monde, beaucoup ne croient pas à l’authenticité des perceptions véridiques produites lors des EMI. Pour être convaincus, ils attendent que le phénomène soit capturé dans des circonstances contrôlées. Il reste aux lecteurs à décider eux‑mêmes ce qui constitue une preuve suffisante qu’un esprit peut fonctionner indépendamment de la matière.
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.