Alors que ses proches la cherchaient partout depuis le samedi 23 décembre, le corps d’Anna a été retrouvé dans le centre-ville de Brest ce jeudi matin. La jeune étudiante en médecine de 21 ans a mis fin à ses jours.
C’est dans le bâtiment en chantier de l’ancienne poste centrale de Brest, rue Algésiras, que le corps d’Anna a été retrouvé après plusieurs jours de recherches. L’immense chantier de reconversion de la Poste se trouvait à l’arrêt pour quelques jours. Ce sont des ouvriers qui sont passés ce jeudi 28 décembre pour préparer la reprise des travaux qui ont fait la macabre découverte en début de matinée, a précisé Le Télégramme.
Anna était partie de chez elle vers 13h samedi 23 décembre sans prendre son téléphone portable ni ses affaires. Étudiante en médecine originaire de la Réunion, elle se trouvait « dans un état fragile avec des idées noires », selon l’avis de recherche émis par sa meilleure amie qui craignait pour sa vie.
« Nos pires craintes se sont confirmées »
« Malheureusement, nos pires craintes se sont confirmées », a déclaré le commissaire Nicolas Hoarau à nos confrères de Ouest-France. Il a ajouté que les premières constatations « ne laissent pratiquement aucun doute sur le fait qu’elle se soit ôté la vie ».
Après l’autopsie réalisée dans l’après-midi par le médecin légiste, le procureur a confirmé ces constatations. « Le médecin légiste n’a relevé aucun signe de violence, ni aucune lésion de défense », a indiqué le procureur Camille Mianson. « D’autres éléments recueillis par les enquêteurs, dans l’environnement de la jeune fille, ont aussi mis en évidence l’existence d’une détresse psychologique », a-t-il précisé.
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.
