L’enquête sur la mystérieuse disparition depuis fin mars de Karine Esquivillon en Vendée a été élargie à des faits de meurtre, a annoncé mercredi le parquet de La Roche-sur-Yon quelques heures après le placement en garde à vue du mari.
Un réquisitoire supplétif pour meurtre a été pris mardi, une « mesure procédurale » qui permet d’élargir le champ des investigations, a précisé la procureure de la République de La Roche-sur-Yon Emmanuelle Lepissier à une correspondante de l’AFP. L’information judiciaire avait initialement été ouverte le 17 avril pour « enlèvement et séquestration ».
Placé en garde à vue
La magistrate a confirmé que Michel Pialle a été interpellé mercredi à 8h25 à son domicile et placé en statut de garde à vue. Une perquisition dans sa maison, située dans un hameau près du bourg de Maché (Vendée) était en cours mercredi à la mi-journée, a-t-elle ajouté. M. Pialle assistait à cette perquisition, comme le prévoit la procédure pénale, a précisé la procureure. Les enquêteurs ont par ailleurs saisi deux voitures appartenant au couple, qui ont été transportées sur un camion à la mi-journée, a constaté une journaliste de l’AFP sur place.
Portée disparue en Vendée depuis le 27 mars dernier, Karine Pialle reste introuvable.
Le mari de cette mère de famille, Michel Pialle, a été placé en garde à vue ce mercredi matin à la Roche-sur-Yon ⤵ pic.twitter.com/fW6tcZknvi
— TF1Info (@TF1Info) June 14, 2023
Karine Esquivillon, mère de famille de 54 ans, est portée disparue depuis le 27 mars dernier, et son mari n’a cessé d’affirmer qu’elle était partie volontairement de leur domicile. Michel Pialle a été interpellé par les gendarmes de la section de recherches de Nantes avec l’appui du groupement de Vendée, selon une information révélée par Le Parisien. À l’issue de la perquisition, il devrait être transféré à La Roche-sur-Yon pour y être entendu dans le cadre de sa garde à vue, selon une source proche du dossier.
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