Des équipes cynophiles spécialisées dans la détection de restes humains, appuyées par des drones, ont été déployées mardi au Vernet (Alpes-de-Haute-Provence) dans le cadre de l’enquête sur la disparition d’Émile, un garçonnet de deux ans et demi, a-t-on appris auprès de la gendarmerie.
La durée de ces recherches, qui ont débuté mardi, n’est pas connue, a-t-on précisé de même source, confirmant une information initiale de BFM TV.
Disparition d’Émile: des drones et des chiens spécialisés dans la recherche de restes humains déployés pic.twitter.com/lH96L4Dp07
— BFMTV (@BFMTV) July 25, 2023
Le Haut-Vernet passé au crible
Émile a été aperçu pour la dernière fois samedi 8 juillet, à 17h15, seul, dans une rue du minuscule hameau du Haut-Vernet, sur le territoire de la commune du Vernet. Depuis, aucune trace de l’enfant n’a été retrouvée. Le Haut-Vernet se trouve à environ deux kilomètres du Vernet, le village de 125 habitants auquel il est administrativement rattaché, à quelque 30 kilomètres au nord de Digne-les-Bains.
Émile, originaire de La Bouilladisse, dans les Bouches-du-Rhône, venait de commencer ses vacances d’été chez ses grands-parents maternels quand il a disparu.
Après sa disparition, les 30 maisons du Haut-Vernet ont été fouillées, tous les habitants interrogés et tous les véhicules inspectés. Quatre-vingt-dix-sept hectares de champs, de bois ou de terrains escarpés ont été « minutieusement » scrutés, avait précisé le procureur Rémy Avon au cours des recherches, évoquant « une des plus importantes opérations de ratissage judiciaire jamais conduite ».
Mais toutes ces opérations, les deux premiers jours sous forme de battues citoyenne avec l’aide de centaines de volontaires, venus parfois de loin, puis par des gendarmes de la section de recherche de Marseille ou de la brigade de recherche de Digne, n’ont pas permis de retrouver la trace de l’enfant.
« Toutes les pistes restent envisagées »
Ouverte en flagrance dimanche 9 juillet, au lendemain de la disparition du garçonnet, pour recherche des causes de disparition inquiétante, l’enquête a depuis été confiée à deux juges d’instruction d’Aix-en-Provence.
« Toutes les pistes restent envisagées, aucune n’étant ni exclue ni privilégiée », avait assuré le procureur Rémy Avon au moment de l’ouverture de l’information judiciaire, le 18 juillet.
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