Pour beaucoup de gens, les chiens ne sont que des animaux de compagnie qui sont aimés comme s’ils faisaient partie de la famille. Cependant, culturellement, il existe de nombreux pays où ils sont encore utilisés pour la consommation humaine.
L’industrie sud-coréenne de la viande canine est en déclin, mais il y a encore une demande pour la viande de ces animaux. Selon la Humane Society International (HSI), près de 2,5 millions de chiens sont mangés chaque année en Corée du Sud.
Bien qu’elle soit encore culturellement acceptée, cette pratique perd rapidement de sa popularité. Cependant, la Corée du Sud continue d’avoir des positions contradictoires en ce qui concerne la consommation de viande canine.
La demande est suffisamment forte pour créer une industrie, mais comme la population en général et la communauté internationale désapprouvent cette pratique, certains ont tendance à la considérer comme une mauvaise chose en ce qui concerne les violations des droits des animaux.
Adam Parascandola, directeur de la protection animale et de l’intervention d’urgence à la HSI, a dirigé en 2017 le sauvetage de certains chiens qui étaient destinés à mourir à l’abattoir. Il était l’une des personnes responsables de sortir les chiens de leurs cages.
« Depuis plus de deux ans que je fais partie de notre campagne pour mettre fin au commerce de la viande canine en Asie, je croyais avoir tout vu jusqu’à ce que je rentre dans cette installation pour la première fois. Je ne pouvais littéralement plus respirer, parce que lorsque nous sommes entrés dans cet endroit sombre, la puanteur était étourdissante », raconte M. Parascandola, selon HSI.
Aucune lumière n’était autorisée dans le bâtiment principal de la ferme, et les chiens étaient gardés dans des conditions déplorables. Les chiens souffraient également de malnutrition et beaucoup d’entre eux étaient en mauvaise santé.
On croit malheureusement que même des animaux domestiques dont leurs anciens propriétaires ne voulaient plus avaient été vendus à la ferme.
Lorsque le personnel de HSI a commencé à sortir les chiens de leurs cages, les animaux ont collé leur tête aux barreaux, incapables d’arrêter d’aboyer.
En tout, 55 chiens ont été retirés de l’établissement, puis ont été rapidement emmenés à New York pour y recevoir des soins vétérinaires. Une fois propres, ils ont été transférés dans des centres d’adoption agréés où ils pourront trouver de nouveaux foyers où ils connaîtront l’amour.
Bien qu’il y ait eu une fin heureuse pour ces chiens, le travail de HSI en Corée du Sud n’est pas terminé. Il y a encore environ 17 000 fermes d’élevage de viande de ce type actuellement en activité. Même si les chiffres sont impressionnants, Adam Parascandola ne s’y arrête pas, car son engagement et son amour pour nos amis à quatre pattes restent intacts.
« Ces chiens ont vécu leur vie dans des conditions déplorables jusqu’à présent, alors nous sommes très émus de les sortir de là », a déclaré M. Parascandola, selon HSI.
« Un certain nombre de chiens sont très gentils, et l’une des mères de race jindo, qui semblait nerveuse au début, s’est assise sur mes genoux et n’a plus bougé. C’était comme si elle avait enfin trouvé du réconfort et ne voulait pas l’abandonner. Elle ne le savait pas encore, mais à partir de maintenant elle aura un lit doux et chaud pour le reste de sa vie », a-t-il ajouté.
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.