Le président Donald Trump a adressé un message public à la nation dans une vidéo publiée mercredi dernier, appelant les Américains à promouvoir la paix, alors que des manifestations sont prévues dans les jours à venir.
« Au cours de l’année écoulée, rendue si difficile par le COVID-19, nous avons vu la violence politique échapper à tout contrôle. Nous avons vu trop d’émeutes, trop de foules, trop d’actes d’intimidation et de destruction. Il faut que cela cesse », a-t-il dit.
« Que vous soyez de droite ou de gauche, démocrate ou républicain, il n’y a jamais de justification à la violence. Aucune excuse, aucune exception. L’Amérique est une nation de lois. Ceux qui ont commis les attentats de la semaine dernière seront traduits en justice. »
« Je demande maintenant à tous ceux qui ont cru en notre programme de réfléchir à des moyens d’apaiser les tensions, de calmer les esprits et de contribuer à promouvoir la paix dans notre pays », a-t-il ajouté. « Il a été rapporté que de nouvelles manifestations sont prévues dans les jours à venir, tant ici à Washington que dans tout le pays. »
« J’ai été informé par les services secrets américains de menaces potentielles. Tout Américain mérite que sa voix soit entendue de manière respectueuse et pacifique. C’est votre droit sous le premier amendement de la Constitution. Mais je dois souligner qu’il ne doit y avoir aucune violence, aucune infraction à la loi et aucun vandalisme d’aucune sorte. »
Le président a commencé son discours en condamnant les actes de violence qui ont eu lieu dans le cadre des troubles civils au Capitole américain le 6 janvier, lorsque les législateurs se sont réunis pour compter, débattre et certifier les votes du collège électoral pour le président élu Joe Biden.
« L’incursion au Capitole américain a frappé au cœur même de notre république. Elle a mis en colère et consterné des millions d’Américains de tous les horizons politiques », a-t-il dit. « Je veux être très clair, je condamne sans équivoque la violence que nous avons vue la semaine dernière. La violence et le vandalisme n’ont absolument pas leur place dans notre pays et n’ont pas leur place dans notre mouvement. Making America Great Again a toujours eu pour but de défendre l’État de droit, de soutenir les hommes et les femmes chargés de faire respecter la loi et de défendre les traditions et les valeurs les plus sacrées de notre nation. »
« La violence collective va à l’encontre de tout ce en quoi je crois et de tout ce que notre mouvement défend. Aucun de mes vrais partisans ne pourrait jamais approuver la violence politique. Aucun de mes vrais partisans ne peut manquer de respect aux forces de l’ordre ou à notre grand drapeau américain. Aucun de mes vrais partisans ne pourrait menacer ou harceler nos compatriotes américains. Si vous faites l’une de ces choses, vous ne soutenez pas notre mouvement, vous l’attaquez et vous attaquez notre pays. Nous ne pouvons pas le tolérer. »
Les remarques du président Trump ont eu lieu après que les démocrates de la Chambre des représentants, rejoints par 10 républicains, ont eu voté quelques instants plus tôt pour introduire des articles de destitution contre le président pour une seconde fois, alléguant dans un seul article de mise en accusation qu’il avait incité à une insurrection qui a abouti à l’intrusion au Capitole américain le 6 janvier.
Depuis le 6 janvier, M. Trump a appelé à plusieurs reprises à la paix et a condamné la violence qui a eu lieu au Capitole américain et dans ses environs ce jour-là. Ces violences ont eu lieu alors que des manifestations, par ailleurs pacifiques demandant l’intégrité des élections, se déroulaient dans les environs.
L’intrusion au Capitole le 6 janvier par un groupe d’agitateurs a interrompu les législateurs pendant plusieurs heures avant la reprise des travaux du Congrès. Une femme, Ashli Babbitt, vétéran de l’armée de l’air, est morte ce jour-là après avoir été abattue par un policier du Capitole à l’intérieur du bâtiment. On ne sait pas exactement qui a été l’instigateur de l’intrusion dans le bâtiment. Une vidéo de l’événement montre un activiste de gauche bien connu, encourageant et convainquant la police du Capitole de laisser passer les intrus à plusieurs endroits.
Par ailleurs, les troubles civils sur le site du Capitole ont fait au moins quatre autres morts – trois en raison de problèmes médicaux, et un agent de la police du Capitole a été confirmé mort par le département le 7 janvier, à la suite des blessures subies lors de son service en réponse aux émeutes.
Lundi, M. Trump a approuvé la déclaration d’urgence du District de Columbia après une demande de la maire de Washington, Muriel Bowser, qui dans sa lettre au président, a souligné que « de nouveaux actes de violence sont probables pendant la période inaugurale ». Elle a également écrit que, sur la base des évaluations des services de renseignement que son administration a reçues, « nous devons nous préparer à ce que de grands groupes d’extrémistes entraînés et armés viennent à Washington ».
Plus de 20 000 soldats de la Garde nationale sont attendus dans la ville d’ici le 20 janvier, jour de l’inauguration.
Le Département de la sécurité intérieure commencera les opérations de sécurité nationale pour l’inauguration du 20 janvier à partir du 13 janvier au lieu du 19 janvier, en raison des « événements de la semaine dernière et des défis liés à la sécurité avant l’inauguration ».
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